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11 octobre 2007

Steve Ballmer met la pression sur les clients de Red Hat

Le patron de Microsoft a menacé de poursuites juridiques les clients de Red Hat lors d'une conférence qui s'est tenue la semaine dernière à Londres. La vidéo de cette déclaration est disponible sur le Net. Steve Ballmer y déclare que « ceux qui utilisent Red Hat ont, en un sens, l'obligation de nous dédommager, au moins par respect pour notre propriété intellectuelle ».

Ce n'est pas la première fois que des responsables de Microsoft font ce type de déclaration, qui reste cependant plus du ressort de la communication que de la réelle menace. En mai dernier, la firme de Redmond assurait ainsi qu'elle ne poursuivra pas les éditeurs de logiciels libres pour violations de brevets. Microsoft tentait alors de calmer le jeu après avoir révolté la communauté open source en affirmant que des logiciels basés sur Linux enfreignaient 235 de ses brevets.

Durant sa conférence londonienne, Ballmer a donné en exemple son partenariat avec Novell. Véritable pacte de non-agression, il prévoit notamment que Microsoft s'engage à ne pas faire valoir ses brevets auprès des clients ayant acheté Novell Suse Linux Enterprise ou d'autres produits de Novell. A en croire les déclarations du P-DG autour des clients de logiciels libres, Microsoft souhaite manifestement décliner cet accord avec de nouveaux acteurs.

Autre sens à y voir : un petit coup de griffe à Red Hat, alors que l'éditeur d'OS Linux voit son chiffre d'affaire progresser. Or, selon une étude récente menée par l'éditeur open source Alfresco, cela serait une conséquence directe du pacte Microsoft-Novell qui fait fuir des clients potentiels de Novell.

Source zdnet

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10 octobre 2007

Quelle parade pour la Xbox face à une PS3 à 400 euros ?

L’éditeur de Redmond ne prévoit pas de réduire le tarif de sa Xbox 360 mais préfère miser sur des coffrets spéciaux à Noël, pour contrecarrer la baisse de 200 euros que Sony applique à sa Playstation 3.        

               

C'est demain, mercredi 10 octobre, que Sony commercialisera sa console Playstation 3 d'entrée de gamme, dotée d'un disque dur de 40 Go, à 400 euros. À ce prix, la  machine, outre sa capacité de stockage réduite, n'aura pas de port d'extension pour carte mémoire, ne bénéficiera plus de la rétrocomptabilité avec les jeux de la Playstation 2 (PS2) et disposera seulement de deux ports USB au lieu de quatre.

Par ailleurs, le groupe nippon a décidé de baisser de 100 euros son « starter pack », qui contient la console 60 Go, 2 manettes et 2 jeux, vendu désormais 499 euros.

         

Avec ces nouvelles offres à la baisse autour de la PS3, la donne face à la Xbox 360 change considérablement. La Xbox d'entrée de gamme est vendue 279 euros et la version Premium, intégrant un disque dur, 349 euros. L'objectif de Sony est de vendre 500 000 consoles d'ici à Noël - déjà 200 000 PS3 ont été écoulées en France.

Comment Microsoft va répliquer ? L'éditeur de Redmond ne prévoit pas réduire le prix de sa console d'ici à la fin de l'année, car elle a déjà baissé en août dernier, explique à ZDNet.fr Vincent Gaunet, responsable français de la division grand public.

280 dollars le coffret Arcade aux États-Unis

Nous préparons cependant des offres de fin d'année avec des coffrets qui devraient séduire un large public avec des prix très attractifs », poursuit le responsable. Microsoft France se refuse pour l'instant à donner les détails de ces coffrets. Mais il devrait notamment s'agir du pack « Xbox 360 Arcade »,  déjà dévoilé aux États-Unis chez Amzon.com.

Facturé 280 dollars, il intègre un disque de cinq jeux dont Pac-Man Championship Edition et UNO. La console serait vendue équipée d'une sortie HDMI et fournie avec une manette sans fil et une carte mémoire 256 Mo. Pas encore confirmé pour l'Europe, ce pack est annoncé pour sortir le 23 octobre outre-Atlantique.

Reste que l'acheteur devra toujours débourser 180 euros supplémentaires pour disposer d'un lecteur HD-DVD avec la Xbox 360 (contrairement à la PS3 dotée d'un lecteur Blu-ray en série). « Nous continuons de croire que le lecteur DVD haute définition doit être une option car il faut disposer d'un écran HD, ce qui est loin de s'être généralisé », estime Vincent Gaune.

Un catalogue de 300 jeux pour la Xbox 360

Mais le principal argument de Microsoft tient dans son catalogue de jeux. « Nous proposons aujourd'hui environ 200 jeux pour la Xbox  360 et ce chiffre passera à 300 pour Noël ». Récemment sorti, le blockbuster Halo 3 s'est écoulé à 80 000 unités en quatre jours et a fait vendre 7 000 packs.

         

En face, la PS3 dispose aujourd'hui d'un catalogue d'un peu moins de 50 titres, et passera à 65 d'ici à Noël.

Enfin, Microsoft met en avant le service de jeu en ligne Xbox Live qui compte plus de 7 millions de joueurs dans le monde, et reste « sans équivalent chez Sony ». Un service qui proposera bientôt de la vidéo à la demande (VOD).

Les fêtes de fin d'année devraient donc voir s'affronter les deux consoles nouvelle génération à des prix enfin comparables. Tandis que la Wii de Nintendo, numéro un des ventes, reste positionnée à 250 euros. Selon GFK, du 26 septembre au 3 octobre, les ventes de la Wii occupait 37 % du marché français, contre 30 % pour la Xbox 360 grâce au jeu Halo du studio Bungie, suivi par la PS3 (20 %) et la PS2 (13 %).

Source zdnet

6 octobre 2007

Les développeurs du jeu Halo 3 quittent Microsoft

Bungie, le studio qui a développé Halo 3, blockbuster de la plate-forme Xbox 360, sort du giron de Microsoft. Manifestement exsangues après la réalisation de la trilogie Halo, les développeurs du studio ont réclamé leur indépendance. Le studio va donc devenir une société à part entière.

Une séparation qui intervient alors que Halo 3, qui a généré 300 millions de dollars de chiffre d'affaires en une semaine de vente, a la mission de redresser les comptes de la division incluant les jeux vidéo chez Microsoft.

L'éditeur de Redmond va-t-il perdre sa poule aux oeufs d'or ? « Non, car ce n'est pas un divorce », a confié à ZDNet.fr Shane Kim, vice-président de Microsoft Game Studios. En fait, Microsoft restera actionnaire de Bungie et, surtout, Microsoft Game Studios gardera les droits de la marque Halo.

Bientôt un Halo 4 ? « Je n'ai rien à annoncer dans ce sens », poursuit le responsable. Microsoft va « continuer d'investir dans la licence, avec Bungie, au travers notamment d'un nouveau jeu dans l'univers de Halo, auquel va participer Peter Jackson ».

De son côté, Bungie indique qu'il continuera de développer des jeux en se concentrant en priorité sur les plates-formes Microsoft. « Nous sommes très attachés à la relation mutuellement bénéfique que nous entretenons avec notre éditeur, Microsoft Game Studios, et sommes impatients de poursuivre ces rapports au travers de Halo et au-delà », a déclaré Harold Ryan, directeur du studio Bungie.

Source zdnet

3 octobre 2007

L'adoption de Windows Vista en recul dans les entreprises européennes

Alors qu'il est préinstallé sur une écrasante majorité des PC grand public, Windows Vista équipe moins d'un ordinateur professionnel sur sept vendu en Europe. En août dernier, les PC Vista représentaient ainsi 13 % des machines vendues par les principaux distributeurs européens à destination des entreprises, selon la société d'études britannique Context. Un chiffre en recul par rapport à juillet où il atteignait 17 %.

Dans le même temps, les ventes de PC équipés de Windows XP Professionnel « baissent de seulement 4 points », note Context. En août, ils représentaient encore 27 % de ce marché, soit le double de Vista.

         

« Depuis mai 2007, les ventes de PC professionnels équipés de Vista ne progressent plus autant qu'espéré, ce qui positionne Windows XP encore comme le premier choix des entreprises », commente la société d'études.

Rappelons que l'éditeur de Redmond vient, sous la pression des constructeurs de PC, de prolonger de cinq mois la distribution de son système d'exploitation Windows XP.

Source zdnet

30 septembre 2007

Sous la pression, Microsoft donne encore cinq mois de plus à Windows XP

La campagne menée par les constructeurs de PC pour convaincre Microsoft de prolonger encore la distribution de son système d'exploitation Windows XP a porté ses fruits. L'éditeur l'a repoussée à juin, leur accordant ainsi cinq mois supplémentaires.

C'est la deuxième fois qu'il décide d'allonger la durée de commercialisation du prédécesseur de Windows Vista. Les constructeurs pourront ainsi proposer XP - versions professionnelles comme familiale - jusqu'au 30 juin 2008, au lieu du 30 janvier.         

La prolongation concerne également les magasins pour la vente des versions boîtes, ainsi que la version Windows XP Starter Edition. Mais pour cette dernière, le délai est plus long puisque les fabricants de PC pour pays émergents pourront l'installer jusqu'en juin 2010.

Un geste qui prouve que neuf mois après la sortie de Vista, la demande pour XP reste importante. « Pour nous, on ne peut pas vraiment parler de forte demande », dément cependant Kevin Kutz, directeur au sein de la division client Windows de Microsoft. « Il s'agit plutôt de laisser plus de temps à un produit qui en a besoin. »

Et de souligner qu'il en a été de même pour les précédents OS Windows, restés disponibles environ 18 mois après l'arrivée de leur successeur. « Les ventes de Windows Vista sont bonnes, mais nous reconnaissons qu'une partie de nos clients ont besoin de plus de temps. »

Le support technique de Windows XP reste inchangé : il court jusqu'en 2009, ou 2014 (support étendu payant).

zdnet

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30 septembre 2007

Google et Microsoft s'affrontent devant le Sénat américain

Les sénateurs ont entendu les dirigeants de Google sur le rachat de Doubleclick, spécialiste de la publicité en ligne. Un rachat auquel s’oppose Microsoft qui dénonce le risque d’une mainmise sur ce marché par le moteur de recherche.

Les sénateurs américains sont face à un sérieux dilemme : ils doivent trancher entre Microsoft et Google, qu'ils ont auditionnés vendredi 27 septembre à Washington, dans le cadre d'une commission. Le moteur de recherche s'est s'expliqué sur son rachat de la société DoubleClick, spécialiste de la gestion des publicités en ligne. La transaction, en cours d'examen par les autorités américaines de la concurrence, se monte à 3,1 milliards de dollars. Microsoft, de son côté, a tenu à démontrer que cette opération fait peser un danger sur le marché de la publicité en ligne.

David Drummond, directeur juridique de Google, s'est efforcé de prouver que les activités de DoubleClick étaient complémentaires et non concurrentes à celles du moteur de recherche. Selon lui, DoubleClick est un prestataire technique, tandis que Google a des activités dans l'achat et la vente de publicités en ligne. Il a donc réfuté toutes les accusations relatives à l'antitrust. Il a aussi souligné que Microsoft avait les moyens de répliquer à son offensive puisque l'éditeur a lui-même racheté en mai 2007 aQuantive, un des rivaux de DoubleClick, pour 6 milliards de dollars.         

Des arguments qui ont fait mouche, puisque les sénateurs ont renvoyé la balle à Microsoft : « Où y a-t-il un problème avec la loi antitrust ? », a demandé l'un d'entre à Brad Smith, le directeur juridique de l'éditeur. « Pourquoi ne créez-vous pas simplement un meilleur produit ? »

Google opaque sur les données personnelles ?

« Si nous pensions qu'il s'agit d'un marché sur lequel une meilleure technologie ou meilleure valeur en elle-même pourrait faire l'affaire, nous ne serions pas ici », a répliqué Brad Smith. Microsoft se retrouve ainsi à déployer des arguments que ses concurrents ont longtemps utilisé à son encontre.

Contre Google, se sont également exprimés les représentants de plusieurs grandes organisations américaines de défense des libertés civiles, comme l'EPIC (Electronic Privacy Information Center). Elles reprochent au moteur de recherche son opacité sur un point précis : l'avenir des données personnelles des utilisateurs et des informations collectées en temps réel une fois la fusion avec DoubleClick réalisée.

Au final, cette audition ne semble pas avoir éclairé les sénateurs présents. « Les deux camps ont des arguments très forts, je ne sais pas moi-même où se trouve l'équilibre », a expliqué l'un d'entre eux. Ils indiquent vouloir continuer à examiner le dossier, afin de pouvoir rendre leurs recommandations à la FTC et au ministère de la Justice américain, qui enquêtent officiellement sur le sujet.

Parallèlement, Google attend également le feu vert des autorités européennes pour cette opération. La Commission a indiqué cette semaine qu'elle rendrait ses conclusions d'ici à la mi-novembre.

                               

28 septembre 2007

The Globalisation Institute à l’Europe : dépaquetez Windows !

Une organisation de réflexions, The Globalisation Institute, a recommandé que l’Union Européenne demande l’arrêt des installations de Microsoft Windows sur les nouveaux ordinateurs pour favoriser la compétition sur le marché des systèmes d’exploitation.

Prenant acte dans une note de la victoire de l’Union Européenne devant la Cour Européenne de Justice, qui impose à Microsoft le retrait de Media Player de Windows, le Globalisaton Institute indique :
“Se préoccuper d’un problème plus crucial – la manque de choix dans les systèmes d’exploitation – est maintenant nécessaire si la Commission souhaite encourager un marché sur lequel la compétition est active. Cette note souhaite que la Commission poursuive la démarche sur le monopole de Microsoft sur le système d’exploitation et aille vers la conclusion logique de supprimer la pré-installation de Windows des
ordinateurs de bureau.”
La pré-installation fait référence à la pratique courante des fournisseurs de matériel d’inclure le système avec leurs machines, pour un prix global, sans que l’acheteur ait le choix du système d’exploitation. Supprimer la pré-installation signifie découpler le
matériel et le système d’exploitation afin que chacun soit vendu séparément, avec son propre prix, ce qui laissera le choix entre deux systèmes d’exploitation concurrents au moins.
La vente liée des logiciels avec les matériels a été interdite sur les grands systèmes informatiques comme les mainframes et les grands systèmes Unix depuis près de 25 ans.
La note poursuit en remarquant qu’une saine compétition existe pour les composants des ordinateurs –puces Intel et AMD, fournisseurs de disques durs, de cartes vidéo, etc. – mais pas pour les systèmes d’exploitation à cause du monopole de Windows.
Elle indique : “Même les systèmes d’exploitation ne sont pas un monopole naturel. Comme l’évolution des standards dans le matériel permet une conjonction de compétition et de compatibilité, dans un marché compétitif de systèmes, il y aurait une large compatibilité entre les systèmes de différents vendeurs.”
Elle indique que Microsoft Windows impose des coûts plus élevé aux entreprises européennes : “Le monopole de Windows impose un surcoût sur pratiquement chaque entreprise européenne car les prix des systèmes baisseraient sur un marché plus compétitif.”
Et la conclusion est : “Les recommandations de ce document sont que la Commission Européenne devrait imposer que tous les ordinateurs de bureau et tous les portables vendus en Europe le soient sans système d’exploitation… La fin des ventes liées conduira à un marché compétitif, un choix plus large pour les consommateurs et une réduction des prix.”
Chiche ?

Source

25 septembre 2007

Microsoft contraint de redistribuer Windows XP

Confronté à une forte demande pour XP, l'éditeur fournit depuis cet été aux constructeurs des CD de son système d'exploitation.
Dell, HP, Lenovo, Gateway et Fujitsu le proposent, avec une sélection de PC déjà équipés de Vista.

Microsoft a du mal à imposer Windows Vista auprès des entreprises. L'éditeur américain a dû lancer discrètement cet été un programme pour permettre à tous les constructeurs de proposer encore Windows XP, en plus de Vista préinstallé sur leurs PC. Depuis juin, ils peuvent lui commander des CD à joindre avec leurs machines, ou à expédier aux clients par la suite.

Seules certaines versions de Vista cependant sont concernées par ce programme : Windows Vista Business et Ultimate, destinées aux entreprises.

Dell n'a pas attendu cette option puisque dès avril, il a réintégré XP sur certains de ses ordinateurs, en lieu et place de Vista. Désormais, il propose également à ses clients professionnels (via son offre Premier) de commander des PC équipés du nouvel OS de Microsoft, avec XP fourni à part. Une formule disponible sans frais supplémentaires, indique Anne Camden, porte-parole du constructeur.

Hewlett-Packard a, lui, repris l'OS dès août, « pour les PC de bureau professionnels, stations de travail, et certains portables et tablettes PC. Les clients peuvent ainsi configurer leur système de façon à disposer d'un CD XP Pro gratuitement ou pour une somme minime », explique Tiffany Smith, porte-parole de HP. Il est toutefois trop tôt pour juger de l'intérêt de l'offre sur les clients, précise-t-elle.

Windows XP indisponible après le 31 janvier 2008 ?

Lenovo s'y est également mis et consacre une page spéciale au programme XP, applicable dans le monde entier pour ses portables ThinkPad (ex-IBM). De son côté, Fujitsu inclut depuis le mois dernier un CD de Windows XP dans le carton de ses PC portables et tablettes PC. « Cela va aider les PME », a déclaré à News.com Brandon Farris, responsable marketing chez Fujitsu.

Enfin, Gateway n'est pas en reste puisqu'il vend toujours XP sur certaines machines.

La demande pour la précédente version de Windows reste importante, car entreprises comme particuliers redoutent notamment la lourdeur des graphismes et des besoins en mémoire de Vista. Rappelons que ce dernier est sorti en novembre 2006 dans ses versions pour professionnels, et en janvier 2007 pour le grand public.

Microsoft a fixé au 31 janvier 2008 la date limite de vente de Windows XP, avec un support technique jusqu'en 2009.
Mais certains constructeurs espèrent voir ce délai prolongé. « Nous faisons compagne en ce sens », indique Brandon Farris de Fujitsu.

Source zdnet

22 septembre 2007

Linux vs Microsoft

 


Linux vs Microsoft
Vidéo envoyée par Gedichon

Très bonne vidéo sur Linux et Windows!

13 septembre 2007

Microsoft s'explique sur l'«écran noir» des versions pirates de Vista

L'éditeur détaille le système antipiratage WGA suite aux informations parues dans la presse. Si la copie de Windows Vista est détectée comme une version pirate, le système ne bloque pas l'OS mais n'affiche plus que IE sur un fond noir.

« Il n'y a pas d'écran noir pour les versions pirates de Vista mais un mode "fonctionnalités réduites", avec juste l'icône d'Internet Explorer sur un fond noir, sans bureau, ni barre d'état », explique à ZDNet.fr, Nicolas Mirail, chef de produits Windows

Microsoft France réagit aux récentes informations publiées par le site américain Computer World, et que nous avons relayées dans notre édition du 11 septembre. « Peut-être n'avons-nous pas suffisamment détaillé ce mécanisme, mais il n'y a rien de nouveau », poursuit le responsable.        

Le quotidien spécialisé indiquait que Vista se désactivait au bout d'une heure en cas de détection d'une version pirate, et que l'utilisateur n'avait alors plus qu'un écran noir. En fait, il lui reste toujours la possibilité de lancer Internet Explorer (voir photo ci-contre), précise l'éditeur. Et cette situation n'intervient qu'au bout d'un maximum de 60 jours, si l'utilisateur n'authentifie pas sa copie de Vista.

Microsoft France tient à rappeler la procédure d'activation de Vista, basée sur la technologie WGA (Windows Genuine Advantage), dans une version cependant beaucoup plus contraignante que celle de Windows XP.

Première étape : l'utilisateur est invité à entrer sa clé d'activation durant l'installation du produit. S'il annule cette opération, il dispose d'une « période de grâce » de 30 jours calendaires pour activer ultérieurement son produit. Avant la fin de délai, des avertissements tels que « Procédez à l'activation, sinon certaines fonctionnalités ne seront plus disponibles » s'affichent de plus en plus souvent dans des fenêtres.

Activation du mode « RFM » après 60 jours maximum

Ensuite, Vista passe en mode dit « non original », si l'utilisateur n'entre finalement pas de clé valide, si elle est blacklistée par Microsoft, ou si la structure système de Windows semble avoir été modifiée (version dites « hackées » de Windows).

L'interface 3D Aero est alors désactivée, tout comme les mises à jour de l'anti-spyware intégré (Windows Defender) et la fonction Ready Boost. Une fonction qui permet d'augmenter les performances de Vista en connectant une clé USB au PC. La mémoire de cette clé sert alors de mémoire cache pour le système.

Ce mode « non original », qui propose donc une utilisation dégradée de Vista, se poursuit durant une nouvelle période de 30 jours calendaires. En bas à droite de l'écran, un compte à rebours s'affiche avec une mention du type : « Attention cette copie n'est pas originale ».

Si au cours de ce nouveau sursis, l'utilisateur ne régularise toujours pas sa situation avec une clé valide, Vista passe dans le fameux mode « fonctionnalités réduites » (RFM) assimilé par Computer World à l'écran noir.

En mode RFM, seul Internet Explorer (IE) est accessible ; une session ne dure qu'une heure avant d'être fermée par Vista. L'utilisateur doit ensuite la relancer.

Pourquoi laisser l'accès à IE ? « L'utilisateur pourra l'utiliser pour acheter Vista en ligne », explique-t-on chez Microsoft France. L'utilisation d'IE n'est pas bridée et d'autres sites que Microsoft peuvent être visités.

En outre, en tapant "C:/" à la place d'une URL dans le navigateur, l'utilisateur peut accéder à son disque dur en mode « commande », par exemple pour sauvegarder des données. Autre astuce : redémarrer en mode « sans échec » permettra d'utiliser son ordinateur de manière limitée, mais avec la plupart des fonctionnalités de base.

Ce mécanisme d'activation concerne aussi bien le grand public que les entreprises, souligne Microsoft France. D'ailleurs, Windows Server 2008 répondra au même mécanisme d'activation. L'éditeur propose sur son site une présentation complète de ce système.

Et ce n'est pas terminé. Microsoft envisage de le compléter par une veille constante de l'authenticité des copies de Vista. Il prévoit ainsi d'effectuer des vérifications régulières, au cours des mises à jour du système. Si la version de Vista est détectée comme une copie pirate ou hackée, le système passerait en mode dégradé pendant 30 jours, puis en mode RFM.

Cette seconde étape devait initialement être mise en place d'ici la fin de l'année, mais elle a été repoussée à une date encore non précisée

Source zdnet

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