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13 octobre 2008

Cyberlink adapte PowerDVD et PowerCinema à Linux

Preuve de l’engouement des éditeurs de logiciels pour Linux, le taïwanais Cyberlink adapte ses outils de lecture de DVD et fichiers vidéo à l’OS libre. Une disponibilité qui concerne uniquement les fabricants de Netbooks.

Cyberlink va proposer aux fabricants de Netbooks sous Linux, tels Acer ou Asus, des versions de ses deux best-sellers pour la lecture de DVD et fichiers audio-vidéo : PowerDVD et PowerCinema. Avantage sur des concurrents open source comme VLC, ces logiciels sont plus conviviaux pour les utilisateurs et supportent des standards reconnus comme le Dolby Surround pour PowerDVD.

L'autre objectif est de proposer des outils de lecture de vidéo HD plus adaptés aux configurations minimalistes des PC portables low cost que les logiciels disponibles actuellement.

Cyberlink annonce aussi une fonction d'amélioration lumineuse automatique pour PowerDVD (Cyberlink True Theater Lighting) ou des fonctions de diaporama et de retouche (basique) de photo avec PowerCinema. De plus, ce dernier logiciel devrait être capable de gérer des baladeurs audio-vidéo connectés au Netbook et d'accepter certains plug-in conçus à la base pour les versions Windows. Car ces versions Linux ne sont que des « portages » des versions Windows et non pas des créations de toutes pièces.

Des logiciels accessibles uniquement aux constructeurs

On regrettera néanmoins que ces logiciels ne soient accessibles qu'aux constructeurs de PC sous Linux et pas directement aux utilisateurs finaux. Ils sont donc destinés à être intégrés dans les offres logicielles préinstallées sur les Netbooks et pas sous forme de package à télécharger et installer soi-même. Un modèle économique que Cyberlink a éprouvé depuis de nombreuses années avec les fabricants de graveurs et lecteurs de CD/DVD : beaucoup d'entre eux intègrent PowerDVD dans la boîte de leurs produits.

Seule inconnue : pour le moment, Cyberlink n'a pas communiqué sur les éventuels constructeurs qui lui feraient déjà confiance.

                               

Par Vincent Birebent, ZDNet France

Source ZDNet

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13 octobre 2008

La vie de Guillaume Depardieu

Guillaume Depardieu (né le 7 avril 1971 et mort le 13 octobre 2008[1]) est un acteur de cinéma français.

Il est le fils des acteurs Gérard Depardieu et Élisabeth Depardieu (ayant aujourd'hui repris son nom de jeune fille, Guignot, après son divorce d'avec l'acteur) et le frère aîné de l'actrice Julie Depardieu.

Biographie

En 1971, le 7 avril, il naît dans le 14e arrondissement de Paris. "Enfant du spectacle" des acteurs Gérard Depardieu et Élisabeth Depardieu (aujourd'hui redevenue Élisabeth Guignot) frère aîné de l'actrice Julie Depardieu et demi-frère de Roxane Depardieu.

Enfant, son père l'emmène avec lui quelquefois sur des plateaux de tournage et le fait figurer dans quelques-uns de ses films : Pas si méchant que ça de Claude Goretta en 1974, Jean de Florette de Claude Berri en 1986 et Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau en 1990.

Guillaume Depardieu hérite du charisme, de l'aura naturelle et du talent d'acteur de ses parents et se voit « promis à un avenir de comédien ».

L'enfant terrible écorché vif souffre malheureusement d'une personnalité très fragile, due à une enfance où il fut totalement renvoyé à lui-même, à un manque douloureux et profond d'affection et de reconnaissance paternelle, à des parents immatures obsédés par leurs carrières d'acteurs de cinéma qui ne s'occupent pas de lui. Il sombre dans la délinquance, la révolte, la rébellion, la provocation, le mal-être, l'alcool, la violence, les drogues (haschich et héroïne), l'auto-destruction masochiste, le vol, la survie, l'errance, la prostitution bisexuelle, les manques de repères, les gardes à vue au poste de police et est renvoyé de tous les lycées. Il lutte pour ne pas sombrer dans la folie.[non neutre]

Il crie sa douleur morale à son père dans tous les médias mais son père ne lui répond pas, l'esquive, fuit ce fils qu'il ne sait pas aimer et qu'il trouve « très difficile et incorrigible » et à qui il ne sait surtout pas parler.[non neutre]

En 1988, âgé de 17 ans, Guillaume est condamné à la prison dans le quartier des mineurs. Puis condamné à trois ans d'emprisonnement (dont il ne fait que la moitié) à Bois-d'Arcy pour toxicomanie, usage, importation et trafic d'héroïne. En 1991, alors qu'il est âgé de 20 ans, il se dit détruit, asocialisé et animalisé par ces expériences destructrices[non neutre]. Il est condamné par la suite à plusieurs reprises pour outrages, rébellions et pour diverses infractions routières.

En 1991, âgé de 20 ans, il joue son premier grand rôle dans le film biographique Tous les matins du monde d'Alain Corneau où il incarne le joueur de viole de gambe Marin Marais jeune, alors que son père joue le rôle du même personnage plus âgé. Il se reconstruit et enchaîne une trentaine de films avec un certain succès.

En 1995, une valise tombée d'un véhicule sous le tunnel de Saint-Cloud le fait chuter de moto. Il est hospitalisé à l'Hôpital Raymond-Poincaré de Garches pour une grave blessure au genou. L'opération tourne mal. Il contracte deux staphylocoques dorés dans l'os du genou : à cette période il continue d'abuser des drogues par injection multipliant les risques d'infections au sein même de l'hôpital. Il subit 17 interventions, de nombreux traitements et un an d'hospitalisation qui ne font qu'empirer douloureusement et dramatiquement sa blessure.

En 1995 il est à l'affiche du film Les Apprentis de Pierre Salvadori, pour lequel il obtient le César du meilleur espoir masculin en 1996.

En 2000, le 4 janvier, âgé de 28 ans, après avoir partagé un temps la vie de l'actrice Clotilde Courau, il épouse la comédienne Élise Ventre avec qui il a une petite fille, Louise, la même année.

En 2001, Guillaume incarne un fils rejeté qui kidnappe son père, écrivain célèbre, dans Aime ton père de Jacob Berger. Pour la première fois, Gérard Depardieu donne la réplique à son fils. Le film, basé sur la vie de l'auteur plus que celle des Depardieu, permet aux deux acteurs de se retrouver et d'exprimer certaines émotions, mais sans pour autant régler leurs différends ou les réconcilier...[non neutre]

En 2003, âgé de 32 ans, après 8 ans de souffrance intolérable que les antibiotiques et la morphine ne soulagent plus, il décide de se faire amputer le genou droit pour ne plus souffrir et de se faire poser une prothèse performante pour pouvoir marcher de nouveau.

Durant son hospitalisation, influencé par sa sœur Julie passionnée de musique classique, il écrit un opéra et des chansons pour des artistes connus.

Guillaume fonde avec succès la " fondation Guillaume Depardieu " à Bougival dans les Yvelines, où il vit près de sa mère, pour regrouper les témoignages et représenter les 800 000 cas annuels dont 10 000 cas fatals d'infection nosocomiale. Il attaque l'État et l'Hôpital Raymond-Poincaré de Garches en tant que " victime d'acharnement thérapeutique " et que victime d'infection nosocomiale en justice en France puis devant la Cour européenne pour obtenir reconnaissance, réparation et trouver des solutions.

En 2003, le 17 septembre, Guillaume Depardieu est condamné par le tribunal correctionnel de Lisieux dans le Calvados à neuf mois de prison avec sursis, 18 mois de mise à l'épreuve avec obligation de soins, 5 000 € d'amende et 3 000 € de dommages et intérêts au plaignant pour avoir tiré un coup de feu après une altercation avec un admirateur[2] en août dans une rue de Trouville-sur-Mer.

En 2004, il fait éditer un livre-entretien aux allures de psychanalyse Tout donner co-écrit avec Marc-Olivier Fogiel.

En 2006, après son divorce, il était à l'affiche du film Célibataires de Jean-Michel Verner, comédie romantique dans l'air du temps aux côtés de l'actrice Olivia Bonamy.

Guillaume Depardieu, acteur et comédien beaucoup plus apprécié par le public pour son caractère honnête et attachant, que pour ses rôles peu marquants dans l'imaginaire populaire, poursuivit une carrière relativement prometteuse tout en travaillant à dépasser ses problèmes de mal-être, d'acceptation et de contrôle de soi. Il fut condamné par le tribunal de Versailles à deux mois de prison pour conduite en état d'ivresse.

Cet article ou cette section est lié à un événement récent.

Le texte peut changer fréquemment, n’est peut-être pas à jour et peut manquer de recul.
N’hésitez pas à participer et à citer vos sources.

Il meurt le lundi 13 octobre 2008 d'une pneumonie foudroyante à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches à l'âge de 37 ans.

Alors qu'il tournait en Roumanie depuis plusieurs semaines L'Enfance d'Icare d'Alex Iordachescu, l'acteur aurait attrapé une pneumonie qui l'aurait forcé à être rapatrié à l'hôpital de Garches.

C'est là qu'il s'est éteint trois jours après avoir contracté la maladie.

Fondation Guillaume Depardieu

Fondation Guillaume Depardieu - Traitement des infections nosocomiales - 3 place de la Chapelle 78380 Bougival dans les Yvelines

Filmographie

Bibliographie

Source Wikipedia

13 octobre 2008

Guillaume Depardieu est mort

depardieu

Guillaume Depardieu

L'acteur Guillaume Depardieu est mort. A 37 ans, le fils de Gérard Depardieu tournait ces temps-ci en Roumanie un film intitulé «L'Enfance d'Icare» d'Alex Iordachescu. Sur place, Il a «contracté un virus qui a provoqué une pneumonie foudroyante», a précisé l'agent de son père, Artmedia. Tombé subitement malade, il a été rapatrié à l'hôpital de Garches, en France. Ironie de l'histoire: c'est contre cet hôpital que l'acteur avait porté plainte après y avoir contracté une maladie nosocomiale.

Un guerrier. Voilà comment se définissait Guillaume Depardieu. Ce n’est donc pas un hasard s’il avait joué dans le film de Bertrand Bonnello, «De la guerre», à l'affiche en ce moment dans les salles de cinéma.

Pour Guillaume Depardieu, tout était combat. Même après un accident de moto, très grave, en 1995, il continuait à conduire des deux-roues et en était tombé de nouveau en août dernier. Même amputé d’une jambe à la suite de cet accident et doté d’une prothèse, sa démarche ne semblait rien en laisser paraître. Même s’il en avait soupé des médecins et d’une maladie nosocomiale, il n'avait pas coupé le cordon et créé une fondation d'aide aux victimes des infections contractées à l’hôpital.

Une vie de gangster

Né le 7 avril 1971, aussi sec que son père Gérard est rond, Depardieu fils avait la réputation de mordre. Surtout ceux qui le collaient de trop près. Trafic d’héroïne, prison, amours célèbres, condamnation pour détention d'armes, menaces et violences avec arme sur un admirateur, en 2003: sa vie ressemble à celle d’un gangster, sinon d’un personnage des films qu’il adore jouer. Guillaume Depardieu a en effet traversé le cinéma en incarnant souvent des individus à la marge: voleur, SDF rebelle, comme dans «Versailles», de Pierre Schoeller. «Filmer Guillaume est assez incroyable car il a mille visages», racontait alors ce réalisateur. Tendre et dur à la fois.

Pour revoir l'épisode Guillaume Depardieu dans «Les Apprentis», qui lui valu le César du meilleur espoir en 1996, c'est ici:

Source 20Minutes.fr

12 octobre 2008

Le bilan du blog

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Bilan_de_septembre_2014

Merci de vos visites.

12 octobre 2008

Tentative de record: 57 films visionnés en 123 heures

Un Canadien et une Allemande affirme avoir battu le record du monde de voracité cinéphile après avoir visionné 57 films en l'espace de 123 heures dans une salle spécialement aménagée sur Times Square à New York.   

Un porte-parole du Livre Guinness des records a convenu que Suresh Joachim, originaire de Toronto, et Claudia Wavra, domiciliée à Petersberg (Allemagne), semblaient avoir établi un nouveau record mais il a ajouté qu'une vérification serait effectuée, la décision finale étant attendue dans deux semaines.   

Cette tentative, à laquelle participaient huit candidats au record, a commencé le 2 octobre avec la projection du film "Iron Man". Après 72 heure de visionnage, il ne restait plus que deux "survivants", qui ont regardé "Thelma et Louise" jusqu'à son dernier plan, à 15h10 locales mardi.   

Les règles imposaient aux candidats de visionner chaque film jusqu'à la dernière ligne du générique de fin et sans jamais quitter l'écran des yeux. En outre, ils n'avaient droit qu'à dix minutes de battement entre deux films... AP

Source Lycos

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12 octobre 2008

Alonso gagner le Grand Prix de Japon

Fuji

Le gagnant est

Fuji1

Le résultat de la course :

Fuji4

Le classement de pilotes :

Fuji2

Le classement de constructeurs :

Fuji3

Prochain Grand Prix de Chine

12 octobre 2008

Photo du jour

081007

081011

8 octobre 2008

Les valeurs technologiques prises dans le krach boursier

Les titres technologiques n’ont pas pu résister à la tempête qui a agité toutes les Bourses mondiales lors de ce lundi noir. Aux Etats-Unis, les premiers touchés ont été les éditeurs de logiciels pour entreprises. En France, la baisse est générale.

Les turbulences que connaissent les places financières ont hier frappé durement les valeurs technologiques. Rappelons que la Bourse de New York a clôturé sous la barre des 10 000 points, en perte de 3,58 % tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, a perdu 4,34 %. Quelques heures auparavant, en France, le CAC 40 avait décroché de 9,04 %, sa plus forte baisse en une séance depuis sa création en 1988.

Aux États-Unis, ce sont les spécialistes des logiciels pour entreprises qui ont décroché les premiers. Le groupe allemand SAP a annoncé qu'il ne respecterait pas ses prévisions de résultats trimestriels : son cours a chuté à 39,68 dollars, perdant 13 % en une journée. Dans sa chute, il a entraîné ses concurrents Oracle (-6 % en une journée) et Salesforces.com (- 2,81 %).

D'habitude, ce secteur est relativement protégé mais le contexte les a, cette fois-ci, trahis. La crise financière qui s'est propagée si rapidement a un impact sur les prévisions de dépenses des grands groupes. Et SAP est particulièrement vulnérable en raison de la façon dont sont vendus ses logiciels : généralement tous en fin de trimestre. Or, la fin du troisième trimestre coïncide avec l'effondrement du système bancaire américain.

Les titres de Google et eBay au plus bas en un an

De leur côté, les groupes internet n'ont pas échappé à la tendance. eBay, qui a annoncé la suppression de 10% de ses effectifs et le rachat de plusieurs concurrents, a été le plus durement touché. La société a perdu 5,54 %, pour clore à 17,89 dollars l'action ; il s'agit de son plus bas cours en un an. Même si Google n'a fait aucune annonce sur ses perspectives trimestrielles, son action a elle aussi chuté : - 4 %, à 371 dollars ; là aussi, il s'agit du prix plancher de son cours en un an. Même effet pour Yahoo, dont le titre baisse de 4,3 %, à 15,3 dollars.

Sur le secteur informatique, Microsoft, Cisco ou encore Intel ont tous souffert dans les mêmes proportions. Seul Apple a réussi à se sortir sans trop de dommages du krach : son action a perdu jusqu'à 7 % en cours de journée lundi, pour clore en hausse de 1,1 %, à 98 dollars.

Sur le marché français, Alcatel Lucent et Dassault Systèmes enregistrent les plus fortes chutes, avec respectivement -14 % et -12,25 %. Les principales autres valeurs technologiques ont toutes terminé en baisse également : Iliad (maison mère de Free), -7,48 %, Meetic, -6,74 %, Aufeminin.com -5,44 % et Rueducommerce -3,77 %.

Avec Jim Kerstetter de CNET News.com

                             

Par Estelle Dumout, ZDNet France

Source ZDNet

8 octobre 2008

Microsoft va fournir un kit de développement pour Surface

Surface, la table tactile, de Microsoft va pouvoir recevoir des applications tirant partie de toutes ses fonctionnalités. A l'occasion de la Microsoft Professional Developer Conference (PDC), qui se tiendra à Los Angeles du 27 au 30 octobre, l'éditeur américain va mettre à la disposition des développeurs un kit de développement (SDK) pour programmer des logiciels dédiés.

Surface, la table tactile, de MicrosoftRappelons que Surface est un concept d'ordinateur sans souris ni clavier, qui s'intègre dans une table basse de salon dont le plateau est un écran tactile de 30 pouces de diagonale. Il cible les marchés de l'hôtellerie et de la restauration. Les programmeurs inscrits à la session « Developing for Windows Surface » repartiront donc avec un SDK pour créer des applications optimisées tactiles.

Cette session fera aussi le point sur le développement de logiciels pour Windows 7, qui tout comme Surface, promet d'être massivement « Multi-touch ».

Très attendue cette année par les professionnels du logiciel, la PDC devrait marquer le vrai grand lancement de Windows 7 dans l'industrie informatique ; Microsoft souhaitant à cette occasion mettre en place un écosystème complet autours de son futur système d'exploitation, en partenariat étroit avec les concepteurs de logiciels.

 

                               

Par Vincent Birebent, ZDNet France

Source ZDNet

7 octobre 2008

L’âge d’or de l’édition de logiciels libres

Le logiciel libre a su gagner en crédibilité auprès des entreprises et des administrations, grâce notamment à l'adoption par les éditeurs open source du modèle industriel, impliquant une offre structurée et des exigences de suivi.

Difficilement reconnue au niveau professionnel il y a encore quelques années, l'industrie du logiciel libre est aujourd'hui unanimement considérée comme une alternative crédible au regard des offres propriétaires du marché. En effet, que de chemin parcouru et de freins culturels levés en peu de temps. Mais comment expliquer cette prise de conscience collective sur le marché (entreprises, administrations, acteurs de l'industrie IT dans son ensemble) ? De nombreux facteurs sont en fait à l'origine du succès rencontré par les professionnels de l'industrie du libre, comme l'évolutivité des offres, leur robustesse, l'organisation des acteurs de la communauté... mais également l'avènement du modèle de l'édition.

En effet, parmi les principaux freins au développement de l'open source, les notions d'industrialisation, de suivi et de « versioning » ont toujours joué un rôle important. Conscients de cette barrière philosophique, de nombreux acteurs du libre ont su structurer leur offre en adoptant un modèle d'édition fidèle aux valeurs portées par l'industrie mais également aux « exigences de suivi proposées par les éditeurs traditionnels ». Dès lors, leur crédibilité s'est considérablement améliorée avec pour principal effet une plus grande diffusion de leur technologie et une réelle reconnaissance de la part d'entreprises prestigieuses comme de grandes administrations.

La flexibilité plébiscitée par les entreprises

Plusieurs raisons expliquent ce succès. La première tient bien entendu au caractère ouvert des solutions proposées par les éditeurs, et ce dans tous les domaines : ERP, CRM, ETL, CMS, GED, sécurité, EAI... Avec pour point commun la flexibilité, elles offrent principalement un degré de personnalisation important qui permet à leurs utilisateurs d'accéder à des solutions intégrant à la fois les spécificités de leur métier et leur modèle organisationnel. Cette dimension métier est un point stratégique qui est aujourd'hui plébiscité par les entreprises souvent tributaires de solutions généralistes, statiques et mal adaptées à leurs attentes.

Un autre point important tient également à la communauté des acteurs du libre. En effet, au-delà du travail de fond réalisé par les équipes des éditeurs Open Source (road map produite, versioning, support), la dimension collaborative induite par les travaux des contributeurs externes représente une donnée stratégique. En effet, véritable « unité de Recherche et Développement externe », les contributeurs, avec leur oeil externe, peuvent proposer et partager des développements additionnels à valeur ajoutée et partager leur expérience avec l'ensemble des utilisateurs d'une technologie Open Source. Dans certains cas, certaines contributions peuvent même être intégrées et supportées dans une version majeure. Ce cercle vertueux demande néanmoins d'être canalisé afin de ne pas transformer un produit « maîtrisé » en une usine à gaz impossible à maintenir.

Intérêt croissant des intégrateurs pour les solutions open source

Beaucoup d'autres points stratégiques mériteraient d'être présentés mais, pour conclure, nous pouvons également citer l'intérêt croissant des intégrateurs de tout type et de toute taille pour les solutions open source. Il est désormais impensable de ne pas avoir un expert (pour les plus petits), voire un département entier spécialisé sur la thématique. La chasse aux experts est d'ailleurs ouverte ainsi que le sponsor et la participation aux formations universitaires des futurs spécialistes du libre. En ce sens, la reconnaissance de l'ensemble des acteurs de la filière IT et des prescripteurs (analyses...) a joué un rôle fondamental dans le développement des éditeurs open source.

Alors oui, l'édition de logiciels libres est désormais une réalité opérationnelle adoptée par le marché. Industrielles et flexibles, les solutions open source devraient continuer à se développer rapidement, que se soit pour leur spécificité technologique mais également pour leur modèle économique.

(*) Bertrand Maugain est Partner Manager chez eZ System

                               

Par Bertrand Maugain (*),

Source zDNet

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