Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le journal de l'info
Le journal de l'info
Newsletter
8 abonnés
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 330 489
15 février 2008

Seizième prime : élimination de Claire-Marie


Ce soir, le suspense est à son comble sur TF1. C'est la seconde demi-finale de la Star Academy. Qui ira affronter Mathieu en finale ? Qui va devenir une star ? Quentin ou Claire-Marie ? Des millions de téléspectateurs sont impatients de le savoir et retiennent leur souffle.

Bon, pour être tout à fait franc, il n'y a pas vraiment de suspense. Dès le début de l'émission, le résultat final ne semble faire aucun doute : c'est Quentin qui va gagner. Tout d'abord, un signe très subtil le révèle aux plus observateurs : Alexia Laroche-Joubert, la directrice-productrice qui se trémousse sur son banc comme à son habitude, porte une superbe robe rouge. Or, selon le folklore immémorial de la Starac, la robe rouge est censée désigner l'élue, la future gagnante annoncée par les astres (ou voulue par la prod, c'est pareil). Si Alexia la porte, cela veut donc dire qu'il n'y aura pas de fille en finale et que Claire-Marie sera éliminée aujourd'hui. Il y aussi un autre indice, tout aussi révélateur mais beaucoup moins subtil : tout au long de la soirée, des centaines d'adolescentes frénétiques scandent régulièrement "Quentin en finale, Quentin en finale. Quentin, Quentin. Quentin est finale." Ça veut sûrement dire quelque chose.

Quels sont les artistes prestigieux qui ont l'honneur de participer à l'événement musical d'aujourd'hui ? Il y a bien sûr Kylie Minogue, la reine australienne des dance floors, sa toute jeune compatriote Micky Green, la voix indonésienne Anggun, les petits mouflons corses d'I Muvrini, le musicien sénégalais Youssou N'Dour et le chanteur franco-italien Calogero. Il y a enfin Christophe Willem, celui que la France entière aime et que le monde entier nous envie.

Bien sûr, cette affiche a, comme celle de la semaine dernière, un petit goût de déjà vu. Calogero et Christophe Willem honoraient déjà le prime de leur présence le 2 novembre, et Kylie Minogue y participait le 9 novembre. Mais pourquoi bouder son plaisir ? Il est quand même préférable de les faire revenir plutôt que de sortir quelque vedette croulante d'un fond de tiroir. C'est toujours une joie de revoir Kylie Minogue, qui a de l'énergie à revendre et a toujours l'air heureuse d'être là, contrairement à beaucoup d'artistes internationaux. Quant à Christophe Willem, c'est la nouvelle star. Que dire de plus ?

Sauf que...

Sauf que Christophe Willem n'est pas vraiment là ce soir, et pour cause, puisqu'il est au Mans, où il donne un concert. C'est pour cela qu'après les deux premières pauses publicitaires, au moment où Christophe apparaît à l'écran, la mention "En direct" en disparaît. Ses deux duos ont été enregistrés plus tôt afin de lui permettre d'aller se gaver de rillettes dans la soirée. Comme souvent dans ce genre de situations, les transitions sont assez maladroites. C'est ainsi qu'après le duo de Christophe avec Claire-Marie sur "Double Je", le plateau est soudainement couvert de lianes rouges pour le tableau suivant. C'est magique !

Certes, il y a clairement tromperie sur la marchandise : ce n'est pas du direct. Cependant, l'imposture est loin d'atteindre le niveau de celle du neuvième prime, où deux chansons de Charles Aznavour avaient aussi été enregistrées. D'une part, Nikos semblait alors vouloir délibérément induire les téléspectateurs en erreur sur la nature des prestations. D'autre part, l'un des élèves avait été noté, et bien noté, pour son duo avec Aznavour, ce qui n'est pas le cas de Claire-Marie aujourd'hui. Et puis, comme dit le vieux proverbe, mieux vaut encore de la tortue en conserve que du Pagny en direct. Magnanime, je pardonne donc à Endemol ce nouveau péché contre la morale télévisuelle.

Passons sans plus attendre à la compétition du jour. Malheureusement, comme vendredi dernier, les deux demi-finalistes doivent s'affronter à l'occasion de cinq épreuves thématiques, à l'issue desquelles le jury des professionnels doit désigner un vainqueur. J'ai déjà eu l'occasion de dire tout le mal que je pensais de ce système, qui, à mon avis, alourdit et rigidifie inutilement le déroulement de l'émission. Il y a toujours un peu une atmosphère de match de foot, avec d'un côté les fans de Quentin en violet et de l'autre les supporters de Claire-Marie en rose. L'ambiance est toutefois moins pesante que lors de la première demi-finale. C'est sans doute dû à l'absence des anciens élèves auxquels, la semaine dernière, on avait demandé de choisir un camp, et qui l'avaient fait avec tant de vulgarité fétide.

Bien sûr, il y a aussi les sempiternels "moments d'émotion" sans lesquels la Starac ne serait pas la Starac. Pour commencer, Nikos rejoint dans les tribunes les parents de Quentin, Pascale et Heinz. Ce dernier, tout de cuir vêtu, pense que Quentin va gagner "parce qu'il est vrai" (et non "parce qu'il est frais" comme je l'ai d'abord cru en raison d'un accent suisse très prononcé). Les parents de Claire-Marie, Anne et Alain, font ensuite leur apparition sur le plateau pour surprendre leur fille en interprétant "Petite Marie" de Francis Cabrel. On comprend alors soudainement d'où Claire-Marie tient son extraordinaire aisance vocale : ils chantent tous deux terriblement faux et s'emmêlent un peu dans les paroles. Mais il faudrait avoir un cœur de pierre pour leur en tenir rigueur. On sent bien l'effort que représente pour eux de se produire ainsi sur scène. L'émotion est bien réelle. En revanche, quand la famille de Quentin au grand complet ou presque débarque pour chanter "Georgia" de Ray Charles, c'est trop ! Quentin en tombe d'ailleurs littéralement à la renverse avec la sobriété qui le caractérise.

Pour le premier des "défis", Claire-Marie et Quentin se succèdent auprès de Calogero pour interpréter "Aussi libre que moi". Ils se débrouillent plutôt bien tous les deux même si Quentin a davantage de présence physique et vocale. Interrogé sur leur performance, Calogero trouve que Claire-Marie est "très maline quand elle chante" et que Quentin, "on sent qu'il aime la compét'". Il est vraiment doué pour les compliments, ce Calogero. Le jury désigne à l'unanimité Quentin comme vainqueur, pour différentes raisons qui ne valent pas vraiment la peine d'être mentionnées.

Le deuxième défi est supposé mesurer la qualité de l'interprétation. Comme la semaine dernière, les deux élèves sont juchés sur des plate-formes mobiles qui s'élèvent dans les airs quand c'est leur tour de chanter. Ils s'attaquent à "Quand on a que l'amour" de Jacques Brel. Quentin commence en douceur sous le regard attentif de Kylie Minogue, et l'on se prend à espérer. Hélas, le rythme s'accélère, le niveau sonore augmente, et "l'intensité" aussi. Quentin souffre et il veut que cela se voit. La prestation s'achève sur une grimace pénétrée qui prête plutôt à rire. Avec Claire-Marie, c'est encore pire : son "interprétation" pèse aussi des tonnes mais elle, en plus, elle chante faux. Le jury a du mal à choisir un vainqueur (on le comprend) mais se prononce finalement en faveur de Claire-Marie, même si Yvan Cassar souligne que "sa progression a été moins belle, moins parfaite, moins juste." "Moins juste", ça, c'est clair.

Pour le troisième défi, les deux élèves interprètent "Qui a le droit" en s'accompagnant d'un instrument de musique, le piano pour Quentin, l'alto pour Claire-Marie. Deux formations s'opposent : Claire-Marie est issue du conservatoire tandis que Quentin est autodidacte. Il ne sait pas lire les partitions et mémorise donc la musique et le placement des mains sur le clavier. Quentin joue durant toute la chanson tandis que Claire-Marie s'interrompt naturellement quand c'est son tour de chanter. Kylie Minogue est très émue. Moi non mais j'apprécie néanmoins (il est vrai qu'après l'odieux deuxième défi, j'apprécierais n'importe quoi). Contre toute attente, le jury désigne Quentin comme vainqueur en raison de sa plus grande aisance vocale.

Le quatrième défi est supposé mesurer l'évolution des deux demi-finalistes depuis le début de "l'aventure". Kamel Ouali, le plus grand chorégraphe de France, a préparé pour Claire-Marie un joli tableau, apparemment inspiré par un cimetière. Des danseuses voilées de noir défilent en procession dans le brouillard le plus épais tandis que l'élève chante "Message personnel" de Françoise Hardy. La chanson est adaptée à ses ressources vocales, c'est-à-dire pas grand chose, et son regard intense, droit dans l'œil de la caméra, fait le reste. C'est plutôt réussi. Kamel, dont on voit le visage en gros plan durant la prestation de sa muse, la trouve même sublime (quelle surprise !).

Pour l'autre muse de Kamel, c'est-à-dire Quentin, c'est un peu plus compliqué. Dans un décor dominé par des visages géants aux yeux lumineux, il doit réaliser une véritable chorégraphie et quelques acrobaties (alors que Claire-Marie a à peine bougé un bras) tout en chantant deux chansons. Le mélange de "Seven Nation Army" des White Stripes et de "I Was Made For Lovin' You" de Kiss n'est pas vraiment heureux en raison de rythmes et de styles trop éloignés. Et l'acrobatie la plus périlleuse, quand Quentin est supposé marcher sur les danseurs, est un peu ratée. Néanmoins, comme le souligne Nikos "c'est du grand spectacle" et, une fois de plus, Kamel est content (à la fin du moins parce que, durant le numéro, il est visiblement crispé).

Le cinquième et dernier défi compare des auteurs. On demande en effet à Quentin et à Claire-Marie d'interpréter une de leurs compositions, ou plutôt juste le début, c'est dire combien on respecte leur œuvre. Quentin chante "Il y a je t'aime et je t'aime". Comme le titre pouvait le faire craindre, la chanson dégouline de sirop mais Quentin, plutôt sobre, réussit à en contrôler le flot et nous évite la crise de diabète. La caméra surprend quand même Passi qui pouffe dans le jury (il n'a qu'à regarder les ventes de son dernier album, il rira moins). Claire-Marie choisit, elle, la voie de l'humour avec "Femmes frigides", un titre qui repose essentiellement sur une mélodie simple et un refrain entraînant : "Des femmes frigides, y en a pas, y a que des hommes maladroits". Entraînant mais quand même pas au point que le public le reprenne quand Claire-Marie l'y encourage d'un "Tout le monde !" enthousiaste. Comment souvent cette année, quand on veut faire chanter les spectateurs, rien ne se passe. Kylie Minogue en fera l'expérience un peu plus tard. Le jury apprécie néanmoins la douce impertinence de Claire-Marie et lui décerne ses lauriers pour cet ultime défi. Yvan Cassar vote pour Quentin par erreur. Il est vrai qu'il y a deux boutons : il était donc facile de se tromper.

En dehors de tous ces "défis" plus ou moins réussis, il y a aussi des moments très agréables. Et le plus beau d'entre eux est sans doute le duo de Quentin avec Micky Green sur "Oh". Dégagé du carcan des épreuves, l'élève peut groover à son aise, en toute liberté, sans chercher à "interpréter". Il y a une véritable complicité dans ce sympathique duo qui fait le spectacle sans se prendre au sérieux. Nikos a moins de succès avec Micky, notamment en raison d'un commentaire bizarre sur un T-shirt mouillé qu'elle a moyennement apprécié. Mais au moins ne lui a-t-il pas parlé avec cet étrange accent qu'il affecte quand il s'adresse en anglais à Kylie Minogue, en roulant exagérément les R comme un Russe ivre de vodka.

L'autre moment à retenir, c'est le duo de Claire-Marie avec Youssou N'Dour sur "7 Seconds", duo qui devient trio quand il est rejoint par la superbe Cynthia, demi-finaliste de la Starac 6. Rappelez-vous : Cynthia, la fille au bindi sur le front, qui pouvait chanter Madonna en faisant des barres asymétriques. "Quelle créature extraordinaire !" s'exclame Nikos. Ça sonne comme une nouvelle balourdise mais il a raison pour une fois. Dès qu'elle apparaît, tout en sourire et en chevelure, Cynthia illumine la scène et éclipse complètement la malheureuse Claire-Marie. La belle Cynthia vient d'enregistrer un disque, produit au Sénégal par Youssou N'Dour. C'est donc la preuve que la vie ne s'arrête pas après la Starac et que les anciens élèves ne tombent pas dans des trous très profonds dont ils ne sortent jamais plus. À noter durant ce trio mémorable la présence alentour de danseurs kameliens bien importuns, notamment un qui fait de l'équilibre sur une chaise ! Il n'y a nul besoin d'équilibriste sur chaise quand Cynthia est sur le plateau.

On passe rapidement sur les prestations de Mathieu. Disons seulement qu'il a l'air bien reposé après "une bonne semaine de vacances" comme il l'avoue lui-même. À l'évidence, il ne s'est pas épuisé en répétitions. Il chante parfois faux et souvent sans beaucoup d'énergie, mais gageons qu'il réserve ses forces pour la finale.

La soirée s'achève. Avant la désignation du second finaliste, Claire-Marie et Quentin se livrent aux remerciements d'usage (les professseurs, les techniciens, les musiciens, les fans sans qui ils ne seraient rien...) et rendent tous deux un hommage appuyé à Christophe Pinna, leur coach sportif. Eh oui, finalement, dans cette école de chant qu'est la Starac, c'est l'enseignement d'un karateka qui est considéré le plus utile. Étonnant, non ?

Vient le moment fatidique de la proclamation du vainqueur. Pour ne rien vous cacher, Nikos prend un certain temps avant d'ouvrir l'enveloppe remise par l'huissier. Il n'est sans doute pas aussi irritant que Céline Dion jouant avec les boules lors du tirage au sort des demi-finalistes (comment le pourrait-il ?) mais on en est pas très loin. Les échanges de regard, les soupirs, les haussements d'épaule de Claire-Marie et Quentin en disent d'ailleurs long sur leur état d'esprit. Le Grec sémillant ouvre finalement sa maudite enveloppe et, sans surprise, c'est Quentin qui ira en finale, recueillant 62 % des suffrages. Sa victoire est accueillie par les hurlements de ses admiratrices, qui sont nombreuses et surtout bruyantes. Si vous avez vu le film d'Alfred Hitchcock "Les Oiseaux", vous pouvez vous faire une idée assez précise du son qu'elles font quand elles sont contentes. Et là, elles sont TRÈS contentes.

Prévisible, le résultat est aussi assez juste puisque Quentin a assuré le spectacle tout au long de la saison, dans tous les styles et toutes les positions, tandis que Claire-Marie a été sagement confinée dans son registre de prédilection, qui n'exige ni beaucoup de voix ni beaucoup de mouvement. Elle s'est cependant distinguée par son humour et son franc parler dans le confessionnal du château.

Pour la première fois, la finale de Star Academy opposera donc deux garçons. Ça va être dur d'attendre vendredi prochain.

P.S. : Si, au cours du prime, vous avez repéré dans le public deux clones de Quentin presque identiques, vous n'avez pas rêvé. Je les ai vus aussi.

Source Yahoo

Publicité
15 février 2008

Quatorzième prime : élimination de Jérémy

La Starac court toujours après son audience sans arriver à la rattraper. Son public lui a encore fait défaut vendredi dernier, préférant, pour la cinquième fois, les enquêtes militaro-policières de M6 aux exploits des apprentis-chanteurs de TF1. L'émission semble toujours autant peiner à se renouveler et la fin de saison s'annonce bien longue et l'imagination est au pouvoir chez Endemol.

La quotidienne, qui suit la vie trépidante au château enchanté de Dammarie-lès-Lys, accuse aussi des signes sérieux de fatigue scénaristique. Durant les dernières semaines, nous avons eu droit à "Quentin et Mathieu sont en compétition pour un prestigieux duo avec Paul Anka" (avantage Quentin), puis "Quentin et Jérémy sont en compétition pour un prestigieux duo avec Charles Aznavour" (avantage Jérémy), puis "Quentin et Jérémy sont en compétition pour un prestigieux duo avec Céline Dion" (avantage Quentin), et enfin "Jérémy et Mathieu sont en compétition pour un autre prestigieux duo avec Céline Dion" (avantage aux deux, le duo devenant un trio). Comme vous pouvez le constater, un suspense de tous les instants règne au château...

Naturellement, il ne s'agit là que des rebondissements quotidiens. Il y a aussi le fil conducteur de la saison, qui tient les téléspectateurs en haleine depuis des semaines, que dis-je, des mois, à savoir "Quentin n'est pas naturel. Ouh, le vilain !". Fil n'est sans doute pas le mot le plus approprié. En fait, il s'agit plutôt d'une corde, ou d'un gros câble, en tout cas quelque chose de bien épais et surtout de bien lourd. Cela a même donné lieu à une sorte de procès en sorcellerie pas plus tard qu'hier, sous la direction de Raphaëlle Ricci, professeur d'expression scénique et inquisitrice en chef. Personnellement, que Quentin soit naturel ou pas, je m'en moque dans des proportions qui vous donneraient une idée de l'infini. Du moment qu'il assure le spectacle, je n'en demande pas plus. Par ailleurs, j'ai comme l'impression que si tous ceux qui participent à la Starac devaient être complètement sincères, ne serait-ce que pour cinq minutes, il y aurait des morts.

Mais oublions ces pénibles histoires pour revenir au spectacle de ce soir. Nikos reçoit Chimène Badi, l'heureuse perdante de Popstars ; Dany Brillant, le crooner à la française ; Hervé Vilard, l'immortel interprète de "Capri, c'est fini" ; Ophélie Winter, l'ancienne idole des jeunes ; et Benjamin Biolay, le compositeur des stars qu'on ne s'attendait pas à trouver là. Il y aussi le groupe Imagination, ou plutôt ce qu'il en reste, c'est-à-dire son leader Lee John ; et la troupe de la comédie musicale "Le Roi Lion". On ne peut s'empêcher de remarquer que beaucoup des artistes invités n'ont pas une actualité brûlante : Hervé Vilard vend son disque sur son site Web, Ophélie Winter en prépare un avec Doc Gyneco, Dany Brillant anime des bals...

Mais tout ça n'est pas bien grave parce que la reine de la soirée, c'est bien entendu Céline Dion, la diva québécoise qui est aussi la marraine de cette septième saison. Dès qu'elle apparaît sur scène, c'est du délire. Le public scande son nom, et sans se tromper cette fois. On entend bien "Céline, Céline..." et non "Tokio Hotel, Tokio Hotel...". Avec son tact légendaire, Nikos annonce que René-Charles, le fils de Céline, fête aujourd'hui son anniversaire. Quelle charmante introduction ! Eh oui, chers téléspectateurs, un petit garçon de sept ans va souffler les bougies de son gateau tout seul dans sa grande maison parce que sa maman préfère promouvoir son album plutôt qu'être avec lui. Autant la traiter de mère indigne. Bien évidemment, le bon public ne lui en veut pas et chante spontanément "Joyeux anniversaire" tout en agitant des cœurs en carton à l'intention du petit René-Charles. Ça, c'est vraiment un public pro : il a tout prévu.

Mais Céline aussi est une vrai professionnelle et ça se voit. Quand elle entonne "Dans un autre monde", elle écrase littéralement le plateau de sa présence et ses deux partenaires, Mathieu et Jérémy, ont l'air bien empruntés à ses côtés, comme deux choristes maladroits qui se retrouveraient soudain au devant de la scène. Lorsqu'elle joue le jeu de la séduction avec eux, avec quelques frottements langoureux, ils ont l'air de petits garçons effrayés. Cela n'arrange rien que Jérémy adresse un petit message à sa maman à l'issue de la chanson... On espère néanmoins que la robe très courte arborée par Céline et ses quelques poses lascives ne sont pas les signes avant-coureurs d'un phénomène qui frappe parfois les divas de la chanson, et connu sous le nom de "poufisation". Au stade terminal de cette pénible affection, qui a déjà emporté Mariah Carey, on se retrouve affublée d'une mini-jupe en lamé, la poitrine engoncée dans un bustier minuscule, à minauder niaisement en affichant un sourire permanent. Heureusement, Céline en est encore loin.

Le tour de force du prime d'aujourd'hui, c'est le duo de Mathieu et Quentin sur un medley de deux chansons de Mika, "Relax, Take It Easy" et "Big Girl (You Are Beautiful)". Pourtant, ça commence mal. Dès les premières notes, on s'aperçoit que Mathieu n'est pas Mika et que, malgré l'appui de deux choristes, il va avoir du mal avec les notes aiguës. Il est en plus encombré par une chorégraphie assez complexe et, pour un peu, on l'entendrait en compter les pas. Heureusement, Kamel Ouali, le plus grand chorégraphe de France, a pensé à tout. L'image détourne l'attention du son défaillant, avec un ballet de danseurs torses nus autour de Mathieu et une armée de danseuses indiennes en saris qui couvrent le plateau de pétales de fleurs.

Pour l'autre partie du duo, en revanche, tout y est, le son et l'image. Entouré de son propre ballet de danseuses en jupettes argentées et d'un groupe de majorettes, Quentin fait le show sans complexe. Lors d'un petit moment d'illusionisme, il pénètre dans un gros téléviseur pailleté. Après quelques instants, c'est Mathieu qui y surgit à sa place (avec toujours autant de difficultés avec les notes mikaennes). Quentin réapparaît devant le banc du jury (c'est magique !) et s'offre même une petite traversée du public. La chanson s'achève avec une farandole de tous les danseurs (soixante-dix au total). Mathieu souffre visiblement sur les dernières notes mais c'était du grand spectacle. Kamel est content bien sûr mais, pour une fois, il a raison de l'être.

Kamel a des raisons d'être satisfait ce soir parce que son deuxième tableau spectaculaire est également une réussite. Jérémy interprète "Du côté de chez Swann" dans la version de Calogero. De même que les trente danseurs qui l'accompagnent, il est vêtu d'une combinaison fluorescente qui évoque vaguement le costume des éboueurs mais, personnellemment, je penche plutôt pour des ouvriers de la voirie, ou peut-être des peintres en bâtiment parce qu'ils sont aussi munis d'un escabeau. Jérémy chante assez faux, surtout au début, mais ce serait injuste de le lui reprocher puisqu'il doit, au cours d'un ballet effréné, chanter en bondissant de l'escabeau mentionné précédemment ou en faisant des sauts arrières. Le jury le récompense de ses efforts acrobatiques avec un petit 14, qui paraît bien sévère. Jérémy n'a pas l'air content du tout.

La deuxième prestation de Quentin, avec Céline Dion sur "S'il suffisait d'aimer", est malheureusement moins réussie que la première. Il y apparaît étrangement crispé et mal à l'aise, voire fébrile. Le jury le gratifie d'un petit 14,3, Pascal Nègre lui reprochant d'avoir été trop timide. Céline Dion, très en verve aujourd'hui, le prend à contre-pied en se réjouissant que Quentin ait choisi la retenue plutôt que la surenchère vocale. Elle ajoute que le malheureux s'est blessé en coulisses juste avant son duo. Il quitte d'ailleurs le plateau en boîtant. À ce moment précis, des milliers de petites filles partout en France se jettent sans doute sur leur téléphone portable pour envoyer des SMS : Quentin est en danger !

Blessé, peut-être même estropié, Quentin revient plus tard interpréter, assis à son piano, un duo avec Claire-Marie. Matthieu Gonet, le directeur artistique de l'émission, explique que les deux élèves "avaient envie de rendre hommage à leur copine Lucie (éliminée la semaine dernière) et ont décidé de faire une chanson et de l'interpréter pour elle ce soir." En fait, c'est surtout Pascal Obispo qui a fait la chanson, intitulée "Lucie" (quel énorme coup de chance !). Quentin est toujours un peu crispé et le duo est parfois plus chuchoté que vraiment chanté mais l'émotion passe néanmoins. Pas suffisamment sans doute, c'est pourquoi Lucie arrive à l'improviste à la fin de la chanson pour une de ces apparitions surprises dont la Starac a le secret. Les deux interprètes en sont naturellement troublés, Claire-Marie éclatant en sanglots et les derniers couplets s'en trouvent un peu bouleversés. Malheureusement, Lucie n'a pas changé : elle est toujours aussi vulgaire et grimaçante. Elle voudrait prendre le bus pour retourner au château et, pour un moment, on craint le pire. Mais Nikos passe rapidement à autre chose. Ouf ! Bravo, Nikos !

Claire-Marie est, semble-t-il, la révélation de ce prime. Selon Nikos, "tel un papillon, elle s'est peu à peu libérée de sa chrysalide". Effectivement, elle décroche un 17, dont un 19 de Pascal Nègre, après avoir interprété "J'envoie valser" de Zazie en s'accompagnant au violon. Yvan Cassar a trouvé ça émouvant ; moi, j'ai trouvé ça... comme d'habitude. Douceur et chuchotements sans sortir de son registre de prédilection. De même, quand elle chante "Je viens du Sud" avec Chimène Badi, tout a été fait pour atténuer ses faiblesses. L'accompagnement d'une chorale gospel permet de soutenir sa voix, qui autrement manquerait d'ampleur, et surtout Chimène bride la sienne pour éviter d'écraser sa partenaire, même si, sur la fin, elle ne peut s'empêcher d'"envoyer". On peut certes apprécier la singularité du style de Claire-Marie mais il faut bien reconnaître qu'elle n'a pas eu à faire face aux mêmes défis que ses camarades.

Mathieu récolte lui aussi un 17 à l'issue d'un duo avec Chimène Badi sur "Rehab" d'Amy Winehouse. Ça groove des deux côtés certes mais sans s'approcher, même de loin, du niveau de la version originale. Mathieu me paraît davantage dans son élément avec Ophélie Winter sur "Dieu m'a donné la foi", livrant une prestation pleine d'énergie. "Rehab" est l'occasion d'un petit discours d'utilité publique de Nikos et Pascal Nègre sur le thème "La drogue, c'est de la merde", Amy Winehouse étant actuellement en cure de désintoxication.

Dans le registre comique, on retiendra le duo swingant de Quentin avec Dany Brillant sur un petit medley latino-jazzy. Dany abandonne Quentin en plein milieu de la scène pour arracher Céline Dion à son banc et entamer quelques pas de danse avec elle. Après quelques instants de désarroi, Quentin finit par se ruer sur Claire-Marie et faire de même (c'était avant sa chute, bien sûr). Mais il est trop tard et il lui faut battre en retraite à toute vitesse pour achever le duo avec "Volare". La prestation terminée et les deux partenaires retournés paisiblement en coulisses, Nikos s'apprête à lancer une pause publicitaire... sauf qu'il est beaucoup trop tôt. Aucun problème : l'animateur sans complexe va faire quérir Dany - "Rappelez-moi Dany Brillant !" - pour une reprise a cappella de "Volare" cinq minutes après la fin de la chanson. Naturellement, inutile d'espérer que le public reprenne une chanson en italien au delà des quelques mots du refrain (pour rappel, ça a déjà raté il y a deux semaines avec Laura Pausini et la semaine dernière avec Zucchero), Dany se tourne donc vers Céline Dion. Elle ne connaît pas les paroles non plus mais elle, c'est une pro : elle comble donc avec des "dabadabadou" et... ça marche. Nikos peut enfin enfin envoyer la pub. Ouf !

Nikos nous fera aussi un peu de remplissage maladroit à l'issue du medley Mika. "Que se passe-t-il en coulisses ?" se demande-t-il soudain. Et... il ne se passe rien. Céline Dion est assise sur un canapé. C'est vraiment très intéressant... Bien entendu, Nikos nous offre enfin le lapsus qu'il a évité de peu toute la semaine en présentant la troupe du Roi Lion : "Merci d'applaudir la troupe du Roi Soleil !". Il est pourtant surpassé par Benjamin Biolay : à l'issue de son duo avec Jérémy, alors que l'élève vient de rendre hommage à son "génie" de compositeur, il le remercie d'un "Merci, Mathieu". Ça fait toujours plaisir.

Mais la reine du remplissage intempestif se révèle finalement être Céline Dion. Elle qui paraissait plutôt distante lors de sa participation au deuxième prime est très enjouée aujourd'hui, et surtout intarissable ! Elle interprète d'abord son dernier single, agrémenté d'une performance magistrale à la guitare invisible, puis de grands mouvements des bras qui évoquent un chef d'orchestre éméché ou peut-être un agent de la circulation. C'est très gracieux. Mais voilà qu'ensuite elle rend un hommage appuyé à la Starac, puis revient sur ses débuts à Charlemagne, au Québec, quand elle chantait pour ses treize frères et sœurs. Là, on se dit que ça va être terriblement long et terriblement pénible. Elle s'arrête finalement de parler et l'annonce des élèves sauvés de l'élimination, et donc qualifiés pour les demi-finales, peut commencer. Mais voilà qu'après chaque annonce, Céline se livre à des vocalises bien fatigantes. Finalement, après de longues minutes, le résultat final est annoncé. Contre toute attente, c'est Jérémy qui est éliminé.

Le jury n'est pas d'accord, Passi estimant même que "le public a eu tort". Pour un peu, les aimables téléspectateurs de TF1 s'entendraient dire qu'ils "ont de la merde dans les oreilles". Mais, rassurez-vous, le petit hamster n'est pas tout seul (ou pire que seul, seul avec Lucie). Pascal Nègre l'a promis : "on va l'aider". Préparez-vous à retrouver "Mécanique", sa composition (enfin presque), bientôt dans les bacs.

Le tirage au sort des demi-finales, entrecoupé des vocalises de Céline (visiblement intoxiquée au sirop d'érable ou quelque autre denrée canadienne frelatée), est également fastidieux. Elles opposeront finalement Bertrand à Mathieu la semaine prochaine et Quentin à Claire-Marie la suivante.

Source Yahoo

15 février 2008

Henri Salvador

Henri

15 février 2008

Henri Salvador

Henri Gabriel Salvador, né à Cayenne, le 18 juillet 1917[1] et mort à Paris le 13 février 2008[2], est un chanteur, compositeur et guitariste de jazz français. Outre la grande longévité de sa carrière (des années 1930 à 2007), Henri Salvador est un personnage marquant de la musique française. Ses chansons populaires restent fredonnées par des générations de français: Syracuse, Maladie d’amour, Le loup, la biche et le chevalier (Une chanson douce), Dans mon île, Le travail c’est la santé, Zorro est arrivé.

  • Sacha Distel et lui sont les deux seuls chanteurs de variété français à figurer dans le Dictionnaire du Jazz[3].

Biographie

Son père Clovis et sa mère Antonine Paterne, fille d’une indienne caraïbe, sont tous deux natifs de Guadeloupe : son père de Morne-à-l'Eau et sa mère de Port-Louis. Le 16 août 1929, à l’âge de 12 ans, il débarque du paquebot Pérou au Havre en compagnie de toute sa famille.[4]. Il a une sœur, Alice, et un frère, André, avec lequel il chantait en duo au début de sa carrière, et avec qui il fit les beaux jours du Jimmy’s à Paris et à Biarritz. Son frère André Salvador fut Grand prix du Disque 1947 pour Hey-ba-ba-re-bop avec l’orchestre d’André Ekyan[5].

Henri Salvador est par ailleurs le père naturel du photographe Jean-Marie Périer (fils juridique de François Périer). Les circonstances de la rencontre entre Périer et son père naturel sont relatées dans son autobiographie Enfant gâté[6],[7].

Le musicien

En 1933, il obtient ses premiers engagements dans des cabarets parisiens. Ses talents de musicien mais aussi d’humoriste le font connaître et apprécier du public. En 1935, il joue au Jimmy’s Bar, cabaret renommé de l’époque. Django Reinhardt l’engage alors comme accompagnateur.

En 1941, il fuit la France où la guerre s’étend. Il n’y reviendra qu’après la capitulation de l’Allemagne. De décembre 1941 à décembre 1945, il fait partie de l’orchestre de Ray Ventura lors de son séjour en Amérique du SudBrésil, Argentine, Colombie, Uruguay, etc. Il y exerce ses talents de guitariste-chanteur et de comique avec une imitation de Popeye. Il participe en 1949 au film Nous irons à Paris de Jean Boyer aux côtés de l’orchestre de Ray Ventura, des Peter Sisters, de Martine Carol et d’autres vedettes de l’époque.

En 1949, il obtient le grand prix du disque de l’Académie Charles-Cros et passe à l’ABC, le temple des music-halls parisiens, dans la revue de Mistinguett Paris s’amuse. C’est là qu’il rencontre Jacqueline, qui devient son épouse et son imprésario.

Par la suite, devenu chanteur, il fit toujours en sorte de combiner sur ses albums chansons très fantaisistes et chansons douces, bien que le grand public se montre plus enthousiaste sur les premières, tandis que la concurrence était sévère dans le domaine des secondes (André Claveau, Georges Ulmer, etc.).

Le chanteur populaire

Sous le pseudonyme d’Henry Cording, il chante, en 1956, les premières chansons de rock'n'roll[8] en français, écrites par Boris Vian et composées par Michel Legrand, et par lui-même (Rock Hoquet). Il s’agit en fait de parodie de ce nouveau style de musique venu d’Amérique. Parallèlement il enregistre un 45-tours à la guitare jazz intitulé Salvador plays the blues.

Sa carrière prend un tournant déterminant dans les années 1960, en grande partie grâce aux émissions de variétés de Maritie et Gilbert Carpentier, dans lesquelles il interprète des chansons humoristiques qui le consacreront comme chanteur populaire : Faut rigoler, Zorro est arrivé, Juanita Banana, Le travail c’est la santé, etc. Il obtient même, en première partie de soirée, sa propre émission intitulée « Salves d’Or », qui connaîtra plusieurs éditions.

En 1975, il participe au conte musical Émilie Jolie, écrit par Philippe Chatel, dans lequel il incarne le conteur et interprète trois chansons, dont l’une avec Françoise Hardy et Émilie Chatel. Après la mort de son épouse Jacqueline survenue en 1976, Henri Salvador se remarie en mai 1986 avec Sabine Elysabeth Marie-Chantal.

Éclipse et rebond

Sa carrière subit une éclipse dans les années 1980 et 1990. Il passe même alors auprès des jeunes pour un musicien « ringard » et la télévision ne le montre plus. Le chanteur se consacre alors surtout à la pétanque dont il est un joueur de haut niveau[9]. Il publie un album de bande dessinée sur le sujet, Passion... Pétanque[10], et invente même des boules : une première série est commercialisée d’abord par le fabricant JB, puis il dépose trois brevets pour la boule de haute technologie « VMS Plot »[11].

En 2000, Benjamin Biolay lui offre l’occasion de revenir au sommet avec son disque Chambre avec vue et son titre phare : Jardin d’hiver. La collaboration entre les deux hommes s’envenime quelques temps plus tard [12].

Henri Salvador s’est également prêté au doublage de films d’animation, en prêtant sa voix en 1990 au crabe Sébastien dans La Petite Sirène, des Studios Disney. En 2006, à l’occasion de la sortie DVD du film, il réenregistra également les dialogues de sa suite, La Petite Sirène 2 : Retour à l'océan, dialogues confiés à un autre comédien sur la version originale de 2000.

En novembre 2001, il épouse la productrice de télévision Catherine Costa. Parolier pour de nombreux artistes, notamment pour Régine, Sheila, il a fait connaître au grand public Keren Ann. Plusieurs musiciens, comme Laurent Voulzy, Gabriel Yared, Eddy Mitchell et Art Mengo, ont composé pour lui.

Son dernier album, intitulé Révérence, sort fin octobre 2006. Il met fin à sa carrière active lors d’un dernier spectacle donné au Palais des congrès de Paris le 21 décembre 2007.

Il meurt le 13 février 2008 d’une rupture d'anévrisme à son domicile parisien, place Vendôme, à l’âge de 90 ans. Sa dernière émission enregistrée sera celle de Laurent Baffie sur Europe 1, enregistrée quelques jours avant sa mort et diffusée le dimanche 10 février 2008

D'autres passions que la musique

  • Supporter du Paris Saint-Germain depuis le début des années 1970, Henri Salvador possédait quatre abonnements à vie au Parc des Princes depuis l’ère Hechter. Le club était en effet dans une mauvaise passe financière et Daniel Hechter a demandé à ses amis de mettre la main à la poche. En contrepartie de 10 000 francs de dons, Hechter a offert un abonnement à vie au Parc pour tous les matches du club. Henri Salvador en prit quatre[13].

Récompenses

Discographie

Albums

  • 1955 : Henri Salvador chante ses derniers succès, Polydor (Le loup, la biche et le chevalier, Maladie d’amour, Clopin-clopant, etc.)
  • 1956 : Henri Salvador alias Henry Cording and his original Rock and roll boys, Philips
  • 1957 : Sous les tropiques, Philips (Adieu foulards, adieu madras, Oh si y avait pas ton père, etc.)
  • 1959 : Chanté par Henri Salvador, Barclay
  • 1960 : Salvador s’amuse, Barclay (Blouse du dentiste, Gondolier, Moi j’préfère la marche à pied, etc.)
  • 1962 : Succès, Philips/Salvador (Le lion est mort ce soir, Twist SNCF, etc.)
  • 1963 : Henri Salvador, Philips/Salvador (Minnie petite souris, etc.)
  • 1964 : Zorro est arrivé, Rigolo
  • 1965 : Le travail c’est la santé, Rigolo
  • 1967 : Henri Salvador, Rigolo (J’étais une bonne chanson, Enfoncez vous ça dans la tête, Claire, ma secrétaire, etc.)
  • 1968 : Salvador, Rigolo (Une chanson douce, Quand faut y aller, faut y aller, etc.)
  • 1969 : Henri Salvador, Rigolo
  • 1972 : Le Petit poucet, Rigolo
  • 1977 : Salvador 77, Rigolo
  • 1978 : Henri Salvador, Rigolo
  • 1979 : Salvador/Boris Vian, Rigolo
  • 1980 : Salvador en fête, Rigolo
  • 1985 : Henri, Pathé Marconi
  • 1989 : Des goûts et des couleurs, Pathé Marconi
Les voleurs d’eau - Je ne le dirai pas - La dernière danse - Pense Henri - Blues dingue - Donne, donne - Des goûts et des couleurs - Où, quand, comment - Tu es entrée dans mon âme - Debout dans un hamac.
  • 1994 : Monsieur Henri, Sony Music
Qu’ça saute - En plantant des navets - Qu’est-c’que j’aime - Layla - J’ai dû faire le con quelque part - La main au cul - Vas-y mollo - Pieds palmés - Yes or no - Rock Hoquet - Envie de toi.
  • 2000 : Chambre avec vue, Virgin
Jardin d’hiver - Chambre avec vue - J’ai vu - Il fait dimanche - La Muraille de Chine - Jazz Méditerranée - Un tour de manège - Vagabond - Je sais que tu sais - Mademoiselle - Le fou de la reine - Faire des ronds dans l’eau - Aime-moi.
  • 2002 : Performance ! (Enregistrement public), EMI
Bonjour et bienvenue - Il fait dimanche - Qu’elle est con - Mademoiselle - La Muraille de Chine - Quoique l’on fasse - J’ai beaucoup trop envie de toi - Chiche - Tu es entrée dans mon âme - Oléo - Duke, Basie, Louis - All I really want - Syracuse - Jardin d’hiver - Le loup, la biche et le chevalier - Avec le temps - Bonsoir amis.
  • 2003 : Ma chère et tendre, EMI
Ma chère et tendre - Vous - C’était un jour comme les autres - Le voyage dans le bonheur - Toi - J’ai tant rêvé - Quand un artiste - Sans toi - Ailleurs - Itinéraire - Tu es venue - Bormes-Les-Mimosas - Dans tes yeux.
  • 2006 : Révérence, V2
La vie c’est la vie - Mourir à Honfleur - Dans mon île - Cherche la rose - L’amour se trouve au coin de la rue - Je sais que je vais t’aimer - J’aurai aimé - Italie (un tableau de maître) - D’abord - Les amours qu’on délaisse - Alléluia ! je l’ai dans la peau - Les dernières hirondelles - Je sais que je vais t’aimer.

En collaboration avec les éditions Walt Disney :

Filmographie

Télévision

Source Wikipedia

15 février 2008

Rita Mitsouko- Le petit train

Publicité
13 février 2008

Henri Salvador est mort

Adieu l'artiste. Henri Salvador est mort. Le chanteur avait 90 ans. Il avait mis fin à sa carrière lors d'un dernier spectacle donné au Palais des congrès de Paris le 21 décembre 2007.

Le monde de la musique est en deuil. Le chanteur Henri Salvador est décédé mercredi matin. Il avait 90 ans.

Henri Salvador, né à Cayenne en Guyane française le 18 juillet 1917, chanteur et guitariste de jazz français, était connu pour ses chansons populaires qui restent fredonnées par des générations de Français (Syracuse, Le loup, la biche et le chevalier, Le Lion est mort).

Connu également pour son rire inimitable, il avait mis fin à sa carrière lors d'un dernier spectacle donné au Palais des congrès de Paris le 21 décembre 2007.

Source Europe 1

Je mettrais des vidéos et plus d'info

13 février 2008

Novell adapte Microsoft Silverlight pour Linux

Après .NET, l’équipe de Novell s’est attelée à créer une version Linux de Silverlight, rival du Flash d'Adobe, baptisée Moonlight. Grâce à elle, Microsoft couvre les principaux OS - Linux, Mac OS, Windows - et navigateurs - Safari, Firefox, et IE.

Miguel de Icaza et son équipe avaient défrayé la chronique il y a quatre ans en adaptant la plate-forme .NET pour Linux, dans le cadre du projet Mono. Les trublions de Novell ont réitéré cette fois l'opération avec Silverlight, le client riche de Microsoft, concurrent du Flash d'Adobe.

Baptisée Moonlight, cette implémentation de Silverlight 2.0 (ex-1.1) pour Linux poursuit plusieurs objectifs : « permettre aux applications Silverlight de fonctionner dans un navigateur au dessus de Linux, mettre un kit de développement à disposition des développeurs, et réutiliser Moonlight pour créer des applications de bureau », détaille Miguel de Icaza.

Un grand service rendu à Microsoft

Cette fois, Microsoft et Novell ont conclu un accord de coopération technique. Microsoft a en effet tout à y gagner puisqu'il laisse un partenaire améliorer la portabilité de son client riche. La version officielle de Silverlight n'est en effet disponible que pour Internet Explorer et Firefox sous Windows, Safari et Firefox sur Mac OS.

Microsoft a fourni à Novell la spécification technique complète de Silverlight (pour éviter un long travail de reverse engineering, ou décompilation) et une suite de tests qui permettront à l'équipe de Moonlight de garantir la compatibilité de leur implémentation. Ils disposeront également des versions binaires des codecs de Microsoft pour pouvoir lire des flux multimédias. Et même si ce sont les équipes de Novell qui développeront seules Moonlight, Microsoft leur promet le support de ses propres équipes techniques en cas de besoin. De son côté, Novell s'est engagé à redistribuer Moonlight au-delà d'OpenSuSE : des packages RPM et DEB seront également disponibles.

De nombreux langages supportés

Au-delà du support de Mac OS, Windows et désormais Linux, Silverlight 2.0 introduit un autre changement de taille. Tandis que la version 1.0 exécutait uniquement un code Javascript, Silverlight 2.0 supporte différents langages : C#, VB.NET, Ruby, Python, PHP, etc. Microsoft travaille avec Zend pour mettre au point un compilateur JIT PHP pour .NET (Phalanger). Et il a recruté John Lam, auteur du compilateur IronRuby qui convertit du code Ruby en code intermédiaire .NET (MSIL).

Les langages statiques sont traduits en code MSIL lors du déploiement de l'application. En revanche, un nouveau compilateur juste à temps (JIT) traduit les langages dynamiques (Python, Ruby, etc.) à la volée. « Le Dynamic Language Runtime (DLR) compile dynamiquement un code Python ou Ruby en MSIL qui est ensuite interprété par la machine virtuelle (CRL) de Silverlight 2.0 », explique Laurent Ellerbach, responsable marketing de la division plate-forme et écosystèmes.

Silverlight 2.0 pourra donc exécuter des applications écrites en PHP, Ruby, Python, C#, et VB.NET... sous Windows, Linux, et Mac OS. Il est ainsi possible de mélanger les langages au sein d'un même client Silverlight 2.0 pour réutiliser des librairies ou des logiciels existants. Cette flexibilité permet aussi « d'utiliser le meilleur langage dans un contexte précis ou d'utiliser le langage avec lequel on est le plus l'aise », complète Laurent Ellerbach.

                               

Par Carole Buret, ZDNet France

Source ZDNet

13 février 2008

Danger épaule Microsoft sur les logiciels mobiles

En attendant de voir si son projet de rachat de Yahoo finira par aboutir, Microsoft a mis la main sur la société californienne Danger, qui édite des logiciels pour l'internet mobile. La firme de Redmond n'a pas indiqué le montant de la transaction. Aux Etats-Unis, Danger fournit la suite logicielle dont est équipé le Smartphone Sidekick vendu par T-Mobile, qui a particulièrement séduit la catégorie des jeunes adultes. Sa force : des logiciels de navigation sur internet, de gestion d'e-mails ou de messagerie instantanée.

« Danger apporte de parfaits compléments à nos services et logiciels existants, et renforce aussi notre stratégie qui consiste à améliorer l'expérience mobile centrée autour de nos utilisateurs et de ce qu'ils aiment », explique dans un communiqué Robbie Bach, président de la division Entertainment de Microsoft.

Microsoft a besoin de ce type de partenariats pour revitaliser sa part de marché relativement faible sur le secteur des systèmes d'exploitation mobile. Il en détient 12 %, loin derrière les 65 % du leader Symbian, et doit faire face à de nouveaux concurrents de poids : Apple et surtout Google, avec son OS Android. Les premiers téléphones équipés d'Android doivent d'ailleurs être présentés cette semaine lors du 3GSM Mobile World Congress de Barcelone.

Retrouvez chaque jour l'actualité du 22e Mobile World Congress de Barcelone.

Téléphones mobiles : découvrez les nouveautés 2008 présentées au Mobile World Congress de Barcelone sur BusinessMobile.fr

                               

Par La rédaction, ZDNet France

Source ZDNet

13 février 2008

Nokia affiche ses ambitions sur la publicité mobile

Au Mobile World Congress de Barcelone, le constructeur finlandais a lancé son Global Media Network, un réseau qui rassemble plus de soixante-dix éditeurs et opérateurs. L'objectif est d'organiser la diffusion de publicités sur les pages mobiles des partenaires et sur les sites Nokia, en ciblant les cent millions d'utilisateurs potentiels qui possèdent un téléphone mobile de la marque.

« Nokia s'appuie sur une compréhension sans comparaison du consommateur mobile, nos relations avec les éditeurs et les opérateurs, et une tradition d'optimisation de campagnes publicitaires (...) pour créer une solution performante destinée aux annonceurs », affirme dans son communiqué le fabricant. Il avance d'ailleurs des performances assez prometteuses : selon lui, les taux de clics atteignent jusqu'à 10 % pour des publicités placées sur certaines chaînes.

Nokia propose d'ailleurs aux annonceurs sa propre équipe marketing pour créer leur campagne mobile. Le groupe s'appuie sur le rachat, fin 2007, d'Enpocket, spécialiste de la publicité mobile pour lancer son service et fournir des outils de mesure de campagne aux annonceurs.

Retrouvez chaque jour l'actualité du 22e Mobile World Congress de Barcelone sur ZDNet.fr.

Téléphones mobiles : découvrez les nouveautés 2008 présentées au Mobile World Congress de Barcelone sur BusinessMobile.fr

                               

Par La rédaction, ZDNet France

                                 
Source ZDNet
13 février 2008

L'office HLM de Paris propose le haut débit à un euro avec Neuf Cegetel

L’opérateur a remporté l’appel d’offres de l’Opac de Paris. D’ici à la fin de 2009, il raccordera à la fibre optique 100 000 logements sociaux. Pour un euro, leurs locataires auront accès à l’internet haut débit, à la téléphonie et aux chaînes de la TNT.

Joli coup de pub pour Bertrand Delanoë à quelques semaines des élections municipales : Paris est la « première ville au monde à offrir le triple play à un euro », se targue-t-il dans un communiqué. C'est le résultat d'un appel d'offres lancé par l'office HLM de Paris (Opac) en septembre 2007 pour assurer la fourniture d'un service « triple play social » aux quelque 100 000 logements qu'il gère. Un appel d'offres remporté par Neuf Cegetel.

Les locataires de ces logements pourront ainsi bénéficier d'un accès internet à 512 Kbps, d'un service de téléphonie sur IP (mais sans communications illimitées) et des 18 chaînes de la TNT. Il en coûtera 1 euro HT par mois, soit 1,19 euro TTC.

« La volonté de l'Opac était de permettre à l'ensemble de ses locataires parisiens d'accéder à ces nouveaux médias, dans des conditions compatibles avec leurs ressources, et proches du coût actuel du service antenne (1,05 euro TTC mensuel) », explique-t-on au sein de l'organisme.

« Ce service sera progressivement déployé à partir du second semestre 2008 pour être totalement opérationnel en juillet 2009 pour la TNT, et en décembre 2009 pour le téléphone et internet », précise l'Opac.

80 % des immeubles parisiens reliés à la fibre en 2010 ?

Pour Neuf Cegetel, il s'agit d'une belle affaire : l'opérateur va s'appuyer sur la fibre optique pour proposer ses services dans les immeubles concernés. Et son accord avec l'Opac lui permet d'accéder à de nouveaux clients, sans avoir à négocier âprement avec des syndics - c'est l'un des principaux freins au déploiement actuel des réseaux en fibre optique.

Autant de foyers qui voudront, peut-être, ensuite accéder aux offres triple play classiques de l'opérateur, comprenant un bouquet de chaînes télévisées plus complet, un accès très haut débit (plus seulement limité à 512 Kbps) et la téléphonie illimitée sur IP. Selon la mairie de Paris, 44 % des locataires de l'Opac disposent actuellement d'un accès internet et des outils qui en découlent.

« Cette offre facilitera grandement la lutte contre la fracture numérique », se félicite Bertrand Delanoë, qui rappelle que « le raccordement à la fibre optique des 100 000 logements de l'Opac s'inscrit dans le programme Paris Ville Numérique ». Un plan lancé en 2006, qui prévoit que d'ici à 2010, 80 % des immeubles parisiens seront raccordés au très haut débit.

                               

Par Estelle Dumout, ZDNet France

Source ZDNet

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité
Archives
Publicité