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9 février 2008

Apple veut amener les widgets sur les téléviseurs

Le groupe américain travaille sur une adaptation des widgets, ces applications web très populaires sur les services web 2.0, pour l'écran de télévision. C'est ce que révèle une  demande de brevet aux États-Unis. Celle-ci est liée au boîtier Apple TV pour diffuser des contenus iTunes sur un téléviseur.

Apple y explique comment il entend faire apparaître sur l'écran d'une télévision des widgets, qui permettraient d'apporter un complément au programme regardé. Concrètement, ces applications pourraient afficher des résultats sportifs, proposer des services comme l'achat de billets ou encore insérer une interface de visioconférence à l'écran.

Pour qu'elles apparaissent sur des contenus diffusés en flux (broadcast), Apple propose deux solutions : soit intégrer directement les widgets dans le signal émis à la source par le diffuseur ; soit fournir les widgets via un moyen de communication séparé, telle une connexion internet, et les faire apparaître par-dessus les contenus.

Ces applications pourraient aussi être programmées pour s'afficher en réponse à une action particulière de l'utilisateur, comme lorsqu'il sélectionne une option dans son interface de télévision. Elles pourraient également être intégrées sur des supports numériques, comme les DVD.

« Par exemple, lorsque l'utilisateur regarde un concert, un widget pourrait apparaître sur l'écran ou dans l'interface utilisateur pour l'inviter à acheter des billets ou bien lui fournir des informations sur l'artiste », souligne Apple.

Le constructeur envisage de créer une nouvelle version de sa télécommande liée à l'Apple TV pour permettre aux utilisateurs d'interagir avec ce type de widgets. (voir le schéma ci-dessous.)

Exemple d'un widget sur la TV avec la télécommande Apple

                               

Par La rédaction, ZDNet France                                 

Source ZDNet
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24 janvier 2008

Le MacBook Air salué par Greenpeace

L'association de défense de l'environnement est satisfaite des efforts d'Apple consentis dans le cadre de la réalisation de son ultraportable MacBook Air. Ce produit ne contient ni arsenic ni mercure, et Greenpeace note également l'absence dans la carte mère de retardateurs de flamme bromés (RFB) et de plastique chloré (PVC).

« Apple est sur la bonne voie. Elle doit maintenant généraliser cette nouvelle démarche d'éco-conception à tous ses produits, qu'ils soient anciens ou nouveaux », commente Yannick Vicaire, chargé de campagne toxiques à Greenpeace.

 

L'association avait épinglé la firme à la pomme à plusieurs reprises. En octobre dernier, Greenpeace déplorait que l'iPhone intègre du brome et des phtalates, deux substances très toxiques. Six mois plus tôt, l'association plaçait Apple à la dernière place son classement des fabricants de produits électroniques respectueux de l'environnement.

Le groupe américain s'était alors engagé à être « plus vert ». S'il ne l'a pas fait avec l'iPhone, le MacBook Air semble être la première concrétisation de ces engagements.

« Le "couac" de l'iPhone prouve que nous devons maintenir notre pression et continuer à motiver Steve Jobs le patron d'Apple dans cette voie. Le MacBook Air n'est pas encore complètement exempt de substances chimiques nocives, mais Apple se place aujourd'hui en position de doubler ses concurrents en matière de conception écologique », conclut Yannick Vicaire.

Par la rédaction, ZDNet France

24 janvier 2008

Apple débute l'année en fanfare mais inquiète les marchés

La firme à la pomme a réussi son premier trimestre fiscal avec un bénéfice en hausse de 58%. Si les ventes de Macintosh et d'iPhone sont au beau fixe, l'iPod commence à montrer des signes de faiblesse. Et la mauvaise conjoncture économique américaine inquiète les analystes pour 2008.

Tous les voyants sont au vert pour Apple, qui se targue d'un chiffre d'affaires en hausse pour son premier trimestre fiscal, achevé fin décembre. Il culmine à 9,6 milliards de dollars, dépassant les prévisions des analystes tablant sur 9,5 milliards. Le bénéfice net se monte à 1,6 milliard, en hausse de 58 % par rapport au premier trimestre 2007.

Une excellente forme due notamment au succès des Macintosh, avec un chiffre d'affaires en hausse de 47 % d'une année sur l'autre, confirmant le retour en force d'Apple sur le marché des ordinateurs personnels. Au total, 2,319 millions de Mac ont été vendus entre octobre et décembre. Une croissance que l'entreprise impute principalement aux nouveaux modèles d'iMac pour le bureau, lancés l'été dernier.         

50 % de nouveaux clients

504 000 exemplaires ont été vendus via les magasins Apple, soit 64 % de plus d'une année sur l'autre. Et comme en 2007, leurs acheteurs étaient de nouveaux clients, selon la firme.

Sorti fin octobre, Leopard (Mac OS X 10.5) a généré en trois mois 170 millions de dollars de chiffre d'affaires, contre 100 millions pour son prédécesseur Tiger (Mac OS X 10.4) sorti en 2005. Le nouvel OS équipe déjà 19 % de la base installée des Macintosh selon Apple.

Déception en revanche du côté des iPod, écoulés à 22,12 millions d'exemplaires. Selon les analystes, qui tablaient sur 24,7 millions d'unités vendues, la fièvre autour du baladeur commence à retomber malgré un chiffre d'affaires en hausse de 17 %. Le haut de gamme, iPod Touch, a semble-t-il mieux résisté que les gammes Nano ou Shuffle.

« Un début prometteur pour le Touch », commente Peter Oppenheimer, directeur financier d'Apple, alors qu'il est « l'iPod le plus cher lancé à ce jour ». Mais il a un atout, souligne-t-il, pouvant devenir « la première plate-forme Wi-Fi mobile grand public ».

2,3 millions d'iPhone vendus en trois mois

Plus globalement, l'iPhone a lui aussi contribué aux résultats. Il s'est écoule à 2,3 millions sur le dernier trimestre, et à 4 millions dans le monde depuis son lancement (en juin 2007 aux États-Unis). L'objectif fixé demeure à 10 millions d'unités en 2008.

Les résultats d'Apple n'ont pas rassuré les marchés financiers, l'action de la firme chutant de 11 % dans la foulée de l'annonce. Les craintes d'une baisse des dépenses du public présagent un deuxième trimestre décevant, même si Peter Oppenheimer, directeur financier d'Apple, s'est dit confiant.                               

Par Béatrice Gay, ZDNet France

Source ZDNet

17 janvier 2008

Mac OS reprend du terrain à Windows, selon Xiti

La dernière version du système d'exploitation de Microsoft « semble avoir du mal à convaincre », constate la société Xiti dans sa dernière étude sur le marché des systèmes d'exploitation. « Si la part des visites de Vista progresse au fil des mois, plus ou moins mécaniquement via les achats d'ordinateurs, cette dernière version ne contribue pas à renforcer la position de Windows ».

L'étude a été réalisée du 1er janvier au 31 décembre 2007 sur un périmètre de 152 867 sites web, à majorité francophones, audités par Xiti. Il s'agit des parts de visites, c'est-à-dire la proportion d'accès à ces sites à partir d'une machine équipée de tel ou tel système d'exploitation.         

Au cours de l'année 2007, Vista est passé de 0,19 % de parts de visites en janvier à 11,57 % en décembre. Dans le même temps, celles des autres versions de Windows ont baissé, à l'exception de Windows 2003 dont la présence reste cependant très confidentielle (0,43 % des visites avec Windows en décembre 2007). Ainsi, Windows XP, qui demeure l'OS le plus utilisé, a vu sa part de visites passer de 91,8 % en janvier à 83,7 % en décembre 2007.

Malgré la progression de Vista relevée par Xiti, la part globale de Windows perd 0,5 point entre juillet et décembre 2007, alors que la tendance est inverse pour les OS Linux et surtout Mac OS : respectivement + 0,11 point et + 0,49 point.

Xiti s'interroge : « La sortie du Service Pack 1 de Vista, prévue pour le 1er trimestre 2008, lui permettra-t-il de s'affirmer, alors que sur la même période le SP3 de XP sera mis sur le marché ? »

Microsoft a récemment passé la barre des 100 millions de licences Vista vendues. Pour Gartner, cette adoption de Windows Vista « est plus lente que prévue ». L'OS deviendra dominant seulement en 2009 au lieu de 2008, précisait récemment la société d'études.


Source zdnet

16 janvier 2008

Steve Jobs dévoile le PC portable « le plus fin du monde

Confirmant de récentes rumeurs, le patron d'Apple a présenté au salon MacWorld (*) la troisième génération de portables MacBook, baptisée « MacBook Air », dont la principale caractéristique est d'être extrêmement compacte. En fait, ce produit mesure 4 millimètres d'épaisseur pour sa partie la plus fine, et 1,6 cm pour le côté le plus épais. « Il est si fin qu'il entre dans une enveloppe », a indiqué Steve Jobs en faisant la démonstration.

Pour le reste, ce nouveau portable est disponible en deux versions, selon qu'il intègre de la mémoire flash SSD de 64 Go ou un disque dur de 80 Go. Les deux disposent par ailleurs d'un écran de 13,3 pouces, du même clavier que le MacBook avec rétroéclairage des touches, d'un processeur Intel Core 2 Duo (1,6 GHz à 1,8 GHz), épaulé par 2 Go de RAM. Elles n'intègrent pas de connectique Firewire mais un port USB 2.0. Enfin, Apple annonce une autonomie de 5 heures.

Selon la version, les prix varient : 1 699 euros pour le MacBook avec disque dur, et 2 868 euros pour le modèle avec mémoire flash.

(*)  Steve Jobs s'exprimait lors de son discours d'ouverture du salon MacWorld de San Francisco (15-18 janvier).

Source zdnet

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16 janvier 2008

5 millions de Leopard et 4 millions d'iPhone vendus

Depuis sa sortie en octobre 2007, Apple a vendu 5 millions d'exemplaires de son nouveau Mac OS X - Leopard - dans le monde, comme l'a annoncé Steve Jobs en introduction de son discours d'ouverture du salon MacWorld de San Francisco (15-18 janvier).

Ces chiffres incluent les exemplaires vendus dans les Apple Retail Stores, auprès des revendeurs Apple et sur le site Apple Store, ainsi que ceux livrés dans le cadre de contrats de maintenance et, enfin, ceux intégrés aux nouveaux ordinateurs Mac.         

Sixième version majeure de Mac OS X, Leopard réunit plus de 300 nouvelles fonctionnalités.

Autre chiffre : l'iPhone s'est écoulé à 4 millions d'unités depuis son lancement en juin 2007 aux Etats-Unis, avec une moyenne de 20 000 unités par jour.

Le P-DG d'Apple a précisé que le kit de développement de l'iPhone sera bien proposé le mois prochain.  Il a, par ailleurs, présenté un nouveau firmware pour le combiné, disponible dès aujourd'hui ; il permet l'envoi de SMS à plusieurs utilisateurs simultanément, intègre des cartes Google avec géolocalisation, permet la personnalisation de la page d'accueil du combiné, la création de Webclips (raccourcis web sur la page d'accueil du combiné) et la gestion des paroles de chansons.

Source zdnet

15 janvier 2008

L'iPhone fait bondir le trafic des sites mobiles de Google

Le moteur de recherche a vu la part de trafic générée par l’iPhone augmenter de manière significative à la fin de 2007. Une tendance qui confirme que le développement de services mobiles dédiés au téléphone d’Apple est un enjeu de taille.

Le succès de l'iPhone va-t-il accélérer le développement de l'internet mobile ? Durant les fêtes de Noël, Google a enregistré des courbes de trafic inhabituelles sur ses sites et services mobiles : la part d'audience générée par le téléphone d'Apple y a dépassé celle de n'importe quel autre type d'appareil mobile.

Selon des données internes consultées par le New York Times, le trafic produit par le combiné d'Apple est ensuite retombé à des proportions inférieures à celui des téléphones équipés d'un OS Symbian, installé notamment sur les combinés Nokia. Mais il se place en deuxième position, devant les téléphones Windows Mobile, ou les BlackBerry.         

De son côté, Yahoo confirme que le smartphone génère une quantité disproportionnée de trafic sur ses sites mobiles, sans toutefois donner plus de précisions.

Des données étonnantes lorsqu'on regarde les parts de marché des OS mobiles. Les téléphones équipés d'un OS Symbian s'arrogent 63 % de parts, devant les téléphones sous Windows Mobile (11 %) et les Blackberry (10 %), selon les chiffres fournis par le cabinet IDC. Quant à l'iPhone, il n'occupe que 2 % du marché dans le monde.

« Il s'agit d'usage, pas simplement d'unités vendues. Ces données prouvent que les gens utilisent le navigateur de l'iPhone. » explique à CNET News.com Vic Gundotra, vice-président de la division mobile chez Google.

Faciliter l'usage et la navigation

Lors du lancement de l'iPhone (en juin aux États-Unis, en novembre en Europe), la fonction de navigation sur internet de l'iPhone a fait l'unanimité. « L'iPhone a supprimé la frustration que l'on pouvait ressentir en navigant sur un téléphone mobile », confirme au quotidien américain Charles Wolf, analyste chez Needham & Company.

Rappelons qu'il n'est pas compatible avec l'internet mobile haut débit 3G, seulement Edge, mais il peut se connecter aux réseaux Wi-Fi.

Cette tendance avait été anticipée par Google : il y a six semaines, le moteur de recherche a sorti une interface dédiée pour permettre aux utilisateurs d'accéder à ses services via l'iPhone. Basée sur des technologies telles qu'Ajax, elle donne accès aux fonctions de recherche de Google, à la messagerie Gmail, au service de photos Picasa, ou encore à l'agenda Calendar et aux fils d'actualités. D'autres éditeurs de sites avaient fait de même our profiter de l'énorme bruit médiatique provoqué par le smartphone.

Google va profiter du Macworld, qui se tient à San Francisco du 15 au 18 janvier, pour y présenter une première mise à jour de son interface, notamment avec son portail iGoogle, optimisé pour l'iPhone. Une interface qui fonctionnera aussi parfaitement sur Android, la plate-forme logicielle mobile de Google, rappelle Vic Gundotra.

Source zdnet

10 janvier 2008

L'iPhone cible d'un cheval de Troie

Symantec et F-Secure ont décelé un cheval de Troie affectant le smartphone d'Apple. Pas véritablement dangereux, il concerne uniquement certains possesseurs de l'iPhone qui ont installé des applications tierces, et non le grand public.       

Un peu plus d'un mois après sa sortie en France, l'iPhone est déjà la cible d'auteurs de programmes malveillants. Un cheval de Troie, portant les noms « iPhone firmware 1.1.3 prep » ou « 113 prep », a été repéré par les spécialistes de la sécurité Symantec et F-Secure.

Tous les possesseurs de l'iPhone ne sont cependant pas concernés. Seuls ceux ayant effectué des manipulations spécifiques pour installer des applications tierces sur leur smartphone pourraient en avoir été victimes.

Le programme n'est pas très dangereux, affichant seulement le mot « shoes » lorsqu'il est installé par l'utilisateur. En fait, il devient un peu plus gênant lorsqu'on cherche à le désinstaller, puisque l'opération efface du répertoire « /bin » des utilitaires de lignes de commande spécifiques pour l'iPhone, tels que « sendfile ». Selon Symantec, le cheval de Troie écraserait aussi le protocole de chiffrement open source OpenSSH. Des éléments qui ne font toutefois pas partie des fichiers système.

« Une mauvaise plaisanterie »

« Il s'agit, d'un point de vue technique, du premier cheval de Troie pour l'iPhone décelé. Cependant, il semble s'agir plus d'une mauvaise plaisanterie que d'une réelle création malveillante », explique Orla Cox de Symantec. « Les conséquences de la désinstallation de l'application ne semblent pas avoir été voulues par l'auteur. »

Pour s'en débarrasser, les utilisateurs affectés doivent la désinstaller puis réinstaller les fichiers supprimés. À ce jour, les chances de retrouver ce cheval de Troie sur son iPhone sont très minimes, puisque le site d'où il était téléchargé, caché sous un faux nom, a été désactivé, indique Symantec.

Comme F-Secure, l'éditeur d'antivirus appelle à la prudence lors de l'installation de logiciels tiers sur l'iPhone. Apple ne permet pas encore l'ajout d'applications optionnelles, mais une annonce en ce sens pourrait être faite au salon MacWorld Expo, qui se tiendra du 14 au 18 janvier à San Francisco.

Source zdnet

                               

10 janvier 2008

Apple prêt à répondre aux exigences de Bruxelles sur iTunes Store

Il faut vraisemblablement s'attendre à des modifications dans la politique de distribution de l'iTunes Store en Europe. Selon les informations de Reuters, Apple rendra public dans les jours à venir les mesures prises pour répondre aux exigences de la Commission européenne.

En avril 2007, suite à une plainte déposée deux ans auparavant par l'association de consommateurs britannique Which, les fonctionnaires européens ont ouvert une enquête accusant Apple d'entraver la liberté des internautes en les empêchant d'acheter leurs morceaux dans le pays de leur choix.         

Pour sa défense, la marque à la pomme avait expliqué que les clauses des contrats avec les maisons de disques l'avaient contraint à ouvrir plusieurs plates-formes iTunes Store en Europe, avec des catalogues et des prix variant d'un pays à l'autre (notamment entre le Royaume-Uni, qui paie en livre sterling et la France et l'Allemagne, qui paient en Euros).

Une fois les modifications publiées, la Commission européenne devrait annoncer la fermeture de son enquête sur les pratiques d'Apple, a expliqué une source proche du dossier à Reuters.

Source zdnet

10 janvier 2008

Apple veut forcer les maisons de disques à uniformiser leurs tarifs en Europe

Le groupe américain menace de ne plus distribuer sur sa plate-forme iTunes les morceaux des majors au Royaume-Uni, si elles n’alignent pas leurs prix sur ce qui est pratiqué ailleurs en Europe. La Commission européenne est satisfaite de cette décision.       

Apple se dit prêt à baisser, d'ici à six mois, le prix des morceaux sur sa plate-forme iTunes Store, afin de proposer une politique de tarification harmonisée aux consommateurs européens. C'est la réponse du groupe américain aux griefs communiqués en avril 2007 par la Commission européenne.

« Apple doit actuellement payer plus cher certaines maisons de disques pour distribuer leur musique au Royaume-Uni, qu'il ne le fait pour distribuer les mêmes morceaux ailleurs en Europe », explique la firme de Steve Jobs, qui va donc mettre la pression sur ses partenaires. Elle se dit prête à « reconsidérer ses partenariats au Royaume-Uni avec tout label qui n'accepterait pas d'aligner ses prix de gros sur ceux pratiqués ailleurs en Europe d'ici à six mois ».         

« Il s'agit d'une étape importante pour la création d'une place de marché paneuropéenne pour la musique », se réjouit Steve Jobs dans un communiqué. « Nous espérons que chaque grande maison de disques aura une vision paneuropéenne sur la question des prix. »

La Commission européenne, de son côté, se dit satisfaite de cette proposition : « Cela met un terme au traitement différent que subissaient les consommateurs britanniques, qui doivent payer plus chers pour télécharger de la musique. »  Les téléchargements de musique via iTunes au Royaume-Uni sont actuellement plus chers de 10 % que dans le reste de l'Europe, note Bruxelles.

Pas encore de libéralisation totale en vue

Un morceau coûte 79 pences sur l'iTunes Store UK (soit 1,055 euro au taux de change d'aujourd'hui), contre 99 centimes d'euro dans tous les autres pays européens où Apple gère sa plate-forme (Autriche, Belgique, Danemark, Allemagne, Finlande, France, Grèce, Italie, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Norvège, Portugal, Suisse, Suède et Espagne).

En revanche, le groupe américain ne modifiera pas en profondeur le fonctionnement d'iTunes Store en Europe, qui impose, par exemple, à internaute français d'acheter sur la version française et pas sur son équivalent étranger. Pour cela, Apple vérifie le lieu de résidence des clients à travers leurs informations bancaires.

« L'enquête antitrust menée par la Commission européenne a montré que les accords entre les majors et Apple ne déterminent pas la façon dont l'iTunes Store est organisé en Europe », indiquent les services de la concurrence. « La structure de l'iTunes Store a été choisie par Apple pour prendre en compte les spécificités de chaque pays concernant les lois sur le droit d'auteur. »

Bruxelles n'a donc pas de raison de sanctionner Apple à cause de ce système ; la Commission se déclare en faveur de « solutions qui permettraient aux consommateurs d'acheter via l'iTunes Store sans aucune restriction, mais est consciente que certaines maisons de disques, éditeurs ou encore sociétés de gestion collective délivrent toujours des licences qui peuvent compliquer la tâche d'Apple pour rendre ses plates-formes accessibles aux internautes quelle que soit leur localisation ».

La question des licences paneuropéennes fait d'ailleurs partie des chantiers sur lesquels les fonctionnaires de Bruxelles planchent actuellement.

Source zdnet

                               

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