La mise à jour de Vista vers Windows 7 pourra prendre de 30 minutes à 21 heures
Microsoft a procédé à une évaluation des différents scénarios
de mise à jour de Windows Vista vers Windows 7. Il y a de grandes
différences selon le type d’installation et la configuration des PC.
Chris Hernandez, ingénieur chez Microsoft a publié les résultats de son test sur les performances de la mise à jour de Windows 7 à partir de Windows Vista.
Le temps pour passer d'un OS à l'autre va de 30 minutes au mieux à 21 heures pour le pire. Tout dépend de la configuration, de la version de Windows 7 (32 ou 64 bits) et du choix de procéder à la mise à jour sans préparer son PC au préalable.
4 profils de PC et 3 configurations
Chris Hernandez a distingué 4 types de profils : « propre » (données et applications effacées avant l'installation), « moyen » (70 Go de données, 20 applications installées), « lourd » (125 Go, 40 applications) et « super » (650 Go, 40 applications) et 3 types de configurations matériel (faible, moyen et fort).
Il a également séparé les versions 32 et 64 bits de Windows 7. La mise à jour la plus rapide (30 minutes) se fera à partir d'un ordinateur « propre » dans une configuration moyenne avec Windows 7 32 bits. La procédure la plus longue concerne un « super utilisateur » possédant une configuration moyenne passant à Windows 7 32 bits. Cela pourra lui prendre jusqu'à 21 heures.
De manière générale, la plupart des scénarios offrent des délais acceptables. Microsoft n'a pas fourni de données sur la mise à jour depuis Windows XP. Autre point, les évaluations ne tiennent pas compte du temps nécessaire pour réinstaller ses applications et rétablir tous les réglages sur son PC une fois Windows 7 installé.
(Eureka Presse)
Apple lâchera son Snow Leopard le 28 août ?
MacOS X 10.6, le nouveau système d'exploitation de la pomme est dans les starting-blocks. Il se veut plus léger et plus rapide.
Changement de calendrier pour Apple ? Alors que Snow Leopard (MacOS X 10.6) devait être lancé dans le courant du mois de septembre, il semble que le nouveau système d'exploitation de la pomme sera diffusé le 28 août prochain. C'est en tout cas ce qu'indiquaient il y a quelques heures les versions anglaises et américaines de l'App Store.
Deux après Leopard, ce nouvel OS a été pensé pour les processeurs Intel Core 2 Duo, grâce à la technologie Grand Central. Apple promet donc plus de fluidité avec des applications chargées plus rapidement, des sauvegardes sous Time Machine deux fois moins longues, un affichage plus rapide des fenêtres...
Quick Time 10
La légèreté est également au programme puisque Snow Leopard ne devrait occuper que 6 Go d'espace sur le disque dur des Mac.
Concernant les applications MacOS X 10.6 supportera nativement Microsoft Exchange 2007 à travers Mail et iCal, il sera doté du nouveau Quick Time X (qui permet notamment d'envoyer directement ses vidéos sur YouTube).
Côté tarification, la mise à jour de 10.5 vers 10.6 sera facturée 8,95 euros. Pour les versions plus anciennes, il faudra débourser 29 euros
Mandriva lance Mandriva Flash Spring 2009, son OS nomade
Mandriva propose en version 2009 sa distribution Linux embarquée sur une clé USB de 8 Go, à un prix de lancement de 49,9 euros. L’actualité des OS, notamment Linux, s’agite depuis l’annonce de Google de sortir Chrome OS.
L'éditeur français propose désormais Mandriva Flash Spring 2009,
l'édition sur clé USB de la dernière version de sa distribution Linux,
Spring 2009. Ce système d'exploitation est embarqué sur une clé USB de
8 Go, et ne nécessite donc pas d'être installé directement sur un poste
de travail.
Mandriva Flash Spring 2009
se présente donc comme un bureau mobile permettant de conserver avec
soi son environnement Linux, d'utiliser des applications (Firefox,
OpenOffice, Skype, ...) et de stocker des fichiers sur les 6 Go
d'espace disponible.
JoliCloud, Mandriva, Novell et Microsoft font des annonces sur les OS
Mandriva
commercialise Flash Spring 2009 à un prix de lancement de 49,9 euros.
Les utilisateurs habitués de Linux n'y trouveront peut-être que peu
d'intérêt, puisqu'il est déjà possible de configurer soi même une distribution pour l'exécuter sur une clé USB.
Les
annonces autour des OS Linux, et plus généralement des systèmes
d'exploitation, semblent se multiplier ces derniers jours. Mandriva
avait réagi rapidement après l'annonce de Google pour rappeler qu'il
proposait déjà une solution pour netbook. Novell a publié le 17 juillet
un communiqué, se félicitant du choix de Linux, tout en assurant, en
substance, qu'il n'était pas besoin d'attendre Chrome OS. Quant à JoliCloud, un projet d'OS Linux pour netbook, il vient de lever un peu plus de 4 millions de dollars.
Enfin
Microsoft, en pleine conférence WPC aux Etats-Unis, tente d'occuper le
terrain avec Windows 7, même si contrairement à ses déclarations
passées, son système n'est pas encore à ce jour en version RTM. Les
éditeurs sont manifestement bien décidés à ne pas laisser Google faire
cavalier seul et à accaparer l'attention des médias.
Voir aussi
Test : une semaine avec Mandriva Linux 2009 Spring
Par Christophe Auffray, ZDNet France
Bill Gates et Steve Ballmer pas impressionnés par Google Chrome OS
Pour Steve Ballmer, un OS ne peut pas être centré sur le Web. Le PDG de Microsoft se dit néanmoins intéressé par le projet de Google. Quant à Bill Gates, il estime que Chrome OS ne présente en soi rien de nouveau.
Les deux grandes figures de Microsoft tentent de minimiser la décision
prise la semaine dernière par Google de lancer un système
d'exploitation, Chrome OS. Pour le PDG de l'éditeur, Steve Ballmer, interrogé à l'occasion de l'évènement WPC (Worldwide Partner Conference), un nouveau système d'exploitation n'est pas nécessaire.
Selon
le patron de Microsoft, un ordinateur ne se borne pas à accéder à
Internet. Se basant sur une étude, Steve Ballmer a rappelé que 50% du
temps consacré par les utilisateurs de PC ne nécessitait pas de
navigateur Web.
Déjà de nombreux Linux sur le marché selon Bill Gates
Devant
un auditoire hilare, il est vrai composé de partenaires Microsoft,
Steve Ballmer a toutefois assuré que le projet de Google était
intéressant. « Qui sait ce qu'est cette chose ? Pour moi, ce Chrome OS
est hautement intéressant » a-t-il notamment déclaré. « Cela n'arrivera
pas avant un an et demi, et puis ils ont déjà annoncé un système
d'exploitation » a ajouté Steve Ballmer, faisant référence à Android.
Mais
le PDG de Microsoft n'est pas le seul à avoir été invité à s'exprimer
sur Chrome OS. Son fondateur, Bill Gates, dans une interview accordée à CNET News a lui aussi minimisé cette annonce de Google.
«
Il y a beaucoup, beaucoup de distributions Linux, avec différents
packages et différentes manières de booter. D'une certaine façon, je
suis surpris que les gens se comportent comme s'il s'agissait de
quelque chose de neuf. Android tourne après tout déjà sur netbook. Il
comporte un navigateur » commente Bill Gates.
Piquant, l'ancien PDG de Microsoft a aussi déclaré que c'était lorsqu'il était le plus vague que Google
était le plus intéressant. Si Chrome OS ne peut pas encore prétendre
concurrencer Windows, sur le front de la communication, la bataille
entre Google et Microsoft est elle en tout cas déjà lancée.
La gratuité de Chrome OS va mettre Microsoft sous pression
En annonçant le lancement, en 2010, de son propre système d'exploitation gratuit pour netbooks, Google pourrait influer sur le prix des PC.
En annonçant que son futur système d'exploitation, Chrome OS, serait gratuit, Google a attaqué de front la suprématie de Windows, de Microsoft, dans le domaine du PC, au moment où celui-ci subit de plein fouet l'impact des netbooks.
Le lancement de Chrome interviendra au deuxième semestre de 2010, ce qui devrait marquer le début d'une probable guerre des prix entre le leader de la recherche sur Internet et le géant du logiciel, à l'heure où les PC doivent déjà faire face au succès des netbooks, ces ordinateurs à bas prix dédiés à un usage Internet.
Bien que Windows bénéficie d'une position dominante sur le marché des systèmes d'exploitation, avec une part de marché mondiale de plus de 90 %, Microsoft ne prendra pas à la légère ce défi de Google, estiment les analystes. Le géant de Redmond doit lancer la version 7 de son OS au mois d'octobre.
Réactions de deux pros du logiciel libre
En annonçant la sortie d'un système d'exploitation, Google n'a
pas totalement créé la surprise. Pour Alexandre Zapolsky (P-DG de
Linagora) et Benoît Jacquemont (responsable technilque chez Smile),
cette décision s’inscrit dans la continuité. Explications.
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