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Le journal de l'info

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4 juillet 2008

Vente liée : la DGCCRF serait favorable au remboursement du système d'exploitation

Contre l'avis des fabricants et distributeurs, le gendarme de la concurrence proposerait deux pistes pour débloquer le dossier de la vente liée des PC avec OS : faciliter le remboursement de l'OS installé et rendre le système d'exploitation optionnel.

Les défenseurs des logiciels libres sont ressortis plutôt satisfaits des débats sur la vente liée des PC avec un OS, organisée aujourd'hui par la DGCCRF (1). Durant trois heures, représentants des fabricants (HP, Dell, Acer...) et distributeurs (Darty, Fnac, Leclerc, Auchan, Surcouf ...) se sont opposés aux associations de consommateurs (UFC-Que Choisir, CLCV) et de promotion des logiciels libres (April, Aful...) (2).

Selon l'April, la DGCCRF a fait deux propositions. La première est de faciliter les procédures de remboursement de l'OS préinstallé, sans avoir systématiquement besoin de saisir les tribunaux. La seconde consiste à rendre le système d'exploitation optionnel. Son activation se ferait par un code remis en magasin ; le client ne paierait pas l'OS s'il n'en veut pas.

L'obligation d'information sur les prix des logiciels préinstallés, qui a été récemment imposé par la justice à Darty, n'a pas été évoquée.

Les fabricants ont freiné des quatre fers sur ces deux propositions. Les débats ont vite tourné en rond jusqu'à ce que Bruno Parent, directeur général de la DGCCRF « les mettent devant leurs responsabilités », poursuit l'April. Il a indiqué qu'il n'y avait que deux issues : laisser les tribunaux de proximité continuer à trancher sur la question, ou attendre que les pouvoirs publics leur imposent des mesures par voie législative ou règlementaire.

« Je crois que le message envoyé par la DGCCRF est que la balle est désormais dans le camp des fabricants et distributeurs », indique Frédéric Couchet, délégué général de l'April.

Luc Chatel favorable à un code d'activation de l'OS

En marge de ce débat, Luc Chatel, secrétaire d'État chargé de la Consommation, confiait sa position sur la problématique de la vente liée dans une interview accordée au Parisien/Aujourd'hui en France : « Je souhaite que, sur le montant des ordinateurs, on précise le prix des logiciels préinstallés, afin que les consommateurs aient le choix et puissent se faire rembourser [le prix du système d'exploitation]. »

Il va réunir prochainement les fabricants, les distributeurs et les éditeurs pour leur demander de faire la transparence sur les prix ; ce dispositif devra être mis en place « dès septembre », a-t-il déclaré.

À terme, sur le lieu de vente, le consommateur devra avoir le choix : ordinateur nu ou pas. « L'idée, précise Luc Chatel, ce serait que l'on mette en place un dispositif où le système d'exploitation, éventuellement installé d'origine, puisse être activé par un simple code remis en magasin. »

Contacté par ZDNet.fr, la DGCCRF n'a pas répondu à nos appels.

(1) Direction générale de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes
(2) April : Promouvoir et défendre le logiciel libre - Aful : Association Francophone des Utilisateurs de Linux et des Logiciels Libres.

                               

Par Christophe Guillemin, ZDNet France

Source ZDNet

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2 juillet 2008

Linux à l'Assemblée nationale : un premier bilan positif

Depuis juillet 2007, les parlementaires utilisent des PC équipés de logiciels libres dont Ubuntu et Firefox. Après quelques difficultés de démarrage, notamment au niveau de la synchronisation de l'agenda avec des smartphones, ils se disent globalement satisfaits.        

       
         

 

Faut se calmer! Linux n'est pas adapté à toutes les situations. Migrer de Windows à ...

            

Commentaire de pseudoooo

                 
       

Depuis un an, les députés et leurs assistants utilisent des postes de travail GNU/Linux. C'est à partir de juillet 2007 en effet que l'Assemblée nationale a équipé 1 154 postes informatiques de l'OS Ubuntu, accompagné du navigateur Firefox, de son outil de messagerie Thunderbird avec l'extension agenda Lightning. La suite bureautique OpenOffice 2.0 est également installée ainsi que le lecteur multimédia VLC Media Player et Acrobat Reader d'Adobe.

Un an après le bilan semble plutôt positif. C'est en tout cas ce qu'indiquent les retours d'expériences de plusieurs députés, dont se félicite l'association promouvoir et défendre le logiciel libre, April : « Un an après, cette migration semble faire l'unanimité. Les députés se disent satisfaits de leur nouvel équipement ; ils saluent le travail des services informatiques de l'Assemblée nationale et notent la facilité et la rapidité avec lesquelles les utilisateurs se sont adaptés. » L'organisme souligne, par ailleurs, que le député Rudy Salles (Nouveau Centre), président de la délégation chargée de l'informatique et des nouvelles technologies, a affirmé qu'une économie de 500 000 euros avait pu être réalisée grâce aux logiciels libres (voir entretiens ci-après).

« Les députés ont montré l'exemple en choisissant d'utiliser eux-mêmes des logiciels libres. Ce faisant, ils encouragent les acteurs français d'un secteur économique prometteur, promeuvent l'interopérabilité et ouvrent la voie à d'autres migrations - à commencer par les services administratifs de l'Assemblée nationale » estime Frédéric Couchet, délégué général de l'April.

Ce qu'en disent les députés


Christian Paul - Député de la Nièvre (groupe Socialiste, radical, citoyen et divers gauche)
« Je donne un 10/10 à cette opération. Pour l'usage très basique que j'en fais, ces postes Linux n'ont présenté aucune difficulté particulière de prise en main », indique-t-il à ZDNet.fr. « J'utilise mon poste à l'Assemblée pour taper des interventions et surtout la consultation d'e-mails et le surf sur internet. Il y a eu quelques difficultés au début avec le système de sécurité très élevé de l'Assemblée, mais c'est depuis réglé. »

Rudy Salles - Député des Alpes-Maritimes (groupe Nouveau Centre), également président de la délégation chargée de l'informatique et des nouvelles technologies à l'Assemblée nationale
« Je ne crois pas qu'il y avait un mécontentement vis-à-vis de Windows, mais il y avait la volonté peut-être de n'être pas sous la coupe d'un monopole (...) Et le logiciel libre c'est 500 000 euros d'économies.  Même s'il y a eu quelques ratés au démarrage (...), on peut dire que le passage s'est fait de façon très correcte », indique-t-il à CIO Online. « Il n'y a eu quasiment personne qui est venu aux stages de formation, parce que finalement tout le monde s'en est sorti tout seul (...). Sous Windows, nous n'avions pas la fonctionnalité de l'agenda partagé. Avec Linux, avec le nouveau système nous l'avons. »
Regarder la vidéo de l'entretien sur CIO Online

Patrice Matrin-Lalande - Député du Loir-et-Cher (groupe UMP)
« Comme tout changement de système, il y a eu une période d'adaptation avec quelques problèmes dont on se seraient passés. Par exemple, l'agenda partagé ne fonctionnait pas avec mon téléphone. J'ai dû changer de combiné, et c'est désormais tout à fait fonctionnel. La possibilité de gérer mon agenda à distance est pour moi une réelle avancée. Pour le reste, mon usage est plutôt basique : consultation de ma messagerie, traitement de texte, accès web et je n'ai pas eu de mauvaise surprises de ce côté-là. Il est bon que nous montrions l'exemple en matière d'utilisation des logiciels libres », confie-t-il à ZDNet.fr.

Pierre Lasbordes - Député de l'Essonne (groupe UMP)
« Oui j'en suis satisfait puisque mes collaborateurs ne viennent pas tous les jours me dire qu'ils ne sont pas contents, et que l'on n'est pas tous les jours à appeler le service informatique de l'Assemblée», indique-t-il à nos confères de CIO Online. « Nous avons été obligés de nous former à un nouveau produit. Il a eu au départ quelques difficultés à démarrer, comme tout système. C'est vrai que c'est différent de Windows. Dans ma circonscription aujourd'hui, on est resté avec Windows, mais on arrive relativement facilement à échanger des fichiers, c'est ça qui importe. »
Regarder la vidéo de l'entretien sur CIO Online

Alain Vidalies - Député des Landes (groupe PS)
« En tant qu'utilisateur, pour mon travail parlementaire aujourd'hui, je suis complètement satisfait de ce nouveau système. Et je pense que ceux qui réfléchissent - je pense à des collectivités locales, ou peut-être à des entreprises - à la difficulté de passer sous Linux, n'ont aucune crainte à avoir, parce que je suis un témoin privilégié du fait que quelqu'un qui remplissait toutes les conditions pour être un utilisateur dérouté, est en fait aujourd'hui un utilisateur parfaitement satisfait », explique-t-il à CIO Online.
Regarder la vidéo de l'entretien sur CIO Online

                               

Par Christophe Guillemin, ZDNet France

Source ZDNet

2 juillet 2008

L'éditeur d'Ubuntu assume les bugs de la communauté open source

Pour proposer des logiciels pleinement satisfaisants au public, le créateur d'Ubuntu demande à ses équipes de corriger, outre leurs bugs, ceux contenus dans le code open source fourni par des développeurs tiers.

Qui est responsable des bugs décelés dans du code fourni par la communauté open source ? Tous ses développeurs, y compris les éditeurs qui l'utilisent pour leurs propres productions, estime l'éditeur d'Ubuntu, Canonical Systems.

Pour proposer du code parfait, son fondateur et responsable Mark Shuttleworth appelle ses équipes de développement à traquer les bugs, et pas seulement ceux de leur fait. Une demande qui, selon lui, répond aux attentes de la plupart des utilisateurs de systèmes d'exploitation open source.

« Nous devons accepter la responsabilité de tous les défauts ou bugs », écrit Mark Shuttleworth sur son blog. « La majorité des utilisateurs installent les applications sous forme de package (...), si bien que lorsqu'ils rencontrent un bug, ils ne savent pas s'il est lié à la distribution elle-même ou au code tiers sous-jacent. Ils ne le savent pas et c'est le cadet de leurs soucis, à juste titre. »

« Responsable de chaque ligne de code »

Selon lui, autant de bugs ont déjà été détectés dans Ubuntu que dans OpenOffice, Mozilla, Gnome et KDE. Toutefois, assure-t-il, ces problèmes venaient directement du code hérité.

« Notre objectif principal doit être de nous assurer que nos correctifs et les informations publiées lors des contrôles d'assurance qualité remontent aux oreilles de chacun, pour le plus grand profit de l'ensemble de la communauté », ajoute le directeur. Et d'ajouter que la communauté Ubuntu doit être « responsable de l'expérience utilisateur de chaque ligne de code, même s'il n'est pas de nous ».

                               

Par la rédaction, ZDNet France

Source ZDNet

2 juillet 2008

Linux : le canadien Xandros rachète Linspire

Selon le site américain Ostatic.com et d'autres sources concordantes, Xandros, éditeur de la distribution Linux commerciale éponyme, va s'offrir l'éditeur open source californien Linspire. Le prix de l'opération n'est pas encore connu.

Anciennement baptisé Lindows, Linspire a changé de nom en 2004 sous la pression de Microsoft.

Ce petit éditeur américain a ensuite passé en 2007 avec Microsoft un pacte de protection juridique, dans l'esprit de ceux signés avec Novell. Notons que Xandros, qui le rachète aujourd'hui, a également signé un accord de ce type avec la firme de Redmond.

L'éditeur canadien a récemment été sous le feu des projecteurs car sa distribution équipe la première version de l'Eee PC d'Asus (modèle 701).

                               

Par la rédaction, ZDNet France

Source ZDNet

2 juillet 2008

Vers une troisième baisse du prix de la Xbox 360 ?

Microsoft préparerait une troisième baisse de prix pour sa console de jeu : selon le Hollywood Reporter, la Xbox 360 Premium pourrait voir son prix baisser de 50 dollars et passer ainsi à 299 dollars aux États-Unis.

L'annonce devrait être faite à l'occasion du salon E3, qui se tiendra à Los Angeles du 15 au 17 juillet.

Contacté par Reuters, un porte-parole de l'éditeur s'est refusé à tout commentaire. Microsoft France a pour sa part indiqué à ZDNet.fr, qu'aucune baisse n'était prévue d'ici à la fin de l'année dans l'Hexagone. La dernière baisse du mois de mars était en fait prévue pour octobre, et a constitué une baisse anticipée, assure-t-on chez MS France.

En France, la Xbox Arcade est vendue 199 euros, la version Premium 269 euros, et le coffret Elite 369 euros.

                               

Par la rédaction, ZDNet France

Source ZDNet

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2 juillet 2008

Anne Rebiffé, avocate : « La justice ne veut pas qu'eBay se cache derrière le statut d'hébergeur »

En condamnant eBay, le tribunal de commerce de Paris a refusé au site d'enchères la seule qualité d'hébergeur. Il a choisi une troisième voie, le qualifiant d’hébergeur, mais aussi de courtier. Explication avec une spécialiste de la propriété intellectuelle.

Le tribunal de commerce de Paris a très sévèrement condamné eBay hier à payer 38,6 millions d'euros de dommage et intérêts à LVMH, pour avoir permis la mise en vente sur son site de produits contrefaits de ses marques Dior et Louis Vuitton. Le groupe de luxe a de plus obtenu qu'eBay empêche la vente de ses parfums, même si ceux-ci ne sont pas issus d'un réseau de contrefaçon.

ZDNet.fr décrypte les tenants et aboutissants d'une telle décision, avec Anne Rebiffé, avocate spécialiste de la propriété intellectuelle au sein du cabinet Neolex.

ZDNet.fr - Une grande partie de l'argument du tribunal de commerce pour condamner eBay tourne autour du statut d'hébergeur, que revendique la société. Qu'en a dit le juge ?
Anne Rebiffé -
Jusqu'à ces décisions, seules deux qualifications étaient attribuées, par les tribunaux, aux acteurs de l'internet. Soit un tel acteur était qualifié d'hébergeur, et il relevait du régime de responsabilité atténuée prévu par la loi pour la confiance dans l'économie numérique (LCEN), régime qui ne fait peser sur l'hébergeur aucune obligation générale de surveillance des informations qu'il transmet ou stocke via son site. Soit il était qualifié d'éditeur et il est alors responsable de plein droit du contenu qu'il publie.

Ce sont deux catégories qui ont pu paraître trop étroites, notamment pour qualifier les plates-formes de ventes aux enchères, tel eBay, et dans l'affaire LVMH, le juge a choisi une troisième voie. Il a considéré qu'eBay avait un rôle plus important et actif que celui de simple hébergeur, et il l'a qualifié de courtier. Le juge a en effet relevé qu'eBay prend une part active  au processus de vente aux enchères, en mettant en oeuvre des moyens marketing destinés à augmenter le nombre de transactions. Il a relevé surtout qu'eBay perçoit une commission sur chaque vente réalisée via son site.

Quelle a été la conséquence de cette interprétation ?
Dans ce contexte, eBay ne peut plus relever du régime de responsabilité atténuée des simples hébergeurs, mais retombe dans le régime de responsabilité de droit commun du code civil selon lequel si une personne commet une faute causant préjudice à un tiers, elle doit le réparer. Or pour le tribunal, eBay, en qualité de courtier, a une obligation de surveillance du contenu de son site, pour prévenir la contrefaçon. eBay a l'obligation de s'assurer que son activité ne génère pas d'actes illicites. Et le juge a estimé que cette obligation n'est pas remplie, car eBay ne met pas en place de moyens humains ou techniques suffisants à ces fins. Le juge retient pour le condamner qu'eBay a commis de « graves fautes d'abstention et de négligence » en ne demandant pas, par exemple, aux vendeurs un certificat de garantie, ou les numéros de série des produits qu'ils mettent en vente.

De plus, le tribunal a constaté que certaines des annonces elles-mêmes portaient mention que les produits vendus étaient des copies, avec dans leur intitulé des termes comme « belle copie de sac Vuitton », etc. Ce sont des annonces manifestement illicites, et eBay a perçu des commissions sur ces ventes.

La condamnation n'est-elle toutefois pas très sévère ?
Le tribunal a visiblement voulu un exemple avec cette décision, pour frapper fort, pour dire à eBay qu'ils avaient été avertis plusieurs fois, qu'ils n'avaient pas mis en oeuvre les moyens pour lutter contre la contrefaçon et qu'ils en avaient même profité. « N'essayez plus de vous cacher derrière le statut d'hébergeur », tel est le message du juge.

En principe, les dommages et intérêts servent à réparer un préjudice, mais dans cette affaire, au regard des montants des condamnations approchant en tout près de 40 millions d'euros, il y a un côté punitif. Le tribunal a suivi très largement l'évaluation faite par LVMH, sans faire de pondération, ce qui est rare. Il peut être relevé, en outre,  les frais d'avocats très importants (article 700) qu'eBay a été condamnée à rembourser à LVMH : 100 000 euros pour chacun des trois dossiers. Ce qui est un montant très important pour cette procédure.

Quelle conséquence aura cette décision pour eBay ?
Cette décision peut créer un précédent dangereux pour eBay, car d'autres marques de luxe sont susceptibles de former le même type de demandes à son encontre et de réclamer des dommages intérêts importants. Et ce d'autant qu'eBay se montre très critique à l'encontre du jugement, ce qui peut les faire apparaître comme arrogants. Au-delà, cette décision pourrait contraindre eBay à changer de  modèle économique, puisque le site a désormais une obligation de contrôle a priori des annonces. eBay pourrait être contraint de mettre en place des outils de filtrage. Il peut aussi commencer à demander des certificats de garantie, des factures ou des numéros de série pour certains produits. Et surtout montrer sa bonne volonté en mettant davantage en garde les acheteurs et les vendeurs sur son site internet, par rapport à la contrefaçon.

Et pour ses rivaux ?
Cela peut être un coup de semonce pour les autres acteurs du secteur, car cette décision peut être transposable à toutes les autres plates-formes d'enchères en ligne, qui pourraient être qualifiées elles aussi de courtier.

Pourquoi LVMH veut-il aussi empêcher la vente de parfums - non contrefaits - sur eBay ?
Pour un certain nombre de produits de luxe, notamment, les marques peuvent sélectionner leurs revendeurs pour disposer d'un réseau de distribution qui offre des services correspondant à l'image de marque de leurs produits. Elles peuvent refuser leur agrément à certains vendeurs qui ne remplissent pas les critères qualitatifs fixés. Elles peuvent aussi refuser les ventes de leurs produits par les pure players (boutiques uniquement en ligne) parce qu'ils n'ont pas les mêmes investissements à réaliser qu'une boutique physique.

Dès lors que le réseau de distribution est licite, la revente par des distributeurs non agréés peut être interdite, comme l'a fait le tribunal. Mais cette décision va loin en interdisant toute vente des produits de parfumerie fabriqués par LVMH. Il y a éventuellement un point qu'eBay pourrait soulever en appel : le cas d'un consommateur qui a eu un parfum en cadeau, par exemple, et qui le revend sur eBay. Ce parfum a été commercialisé licitement et je ne suis pas certaine qu'on puisse en interdire la revente par un consommateur final dès lors que cette revente est ponctuelle. En effet, la marque de luxe ne peut plus maîtriser la circulation des produits mis licitement en vente, en vertu du principe de l'épuisement du droit.

Comment cette décision peut-elle influer sur les débats en cours sur une éventuelle réforme de la LCEN ?
Le cadre de la LCEN est apparu ces derniers temps un peu trop étroit pour les acteurs internet, avec les deux catégories hébergeurs et éditeurs. Le tribunal ouvre  une troisième voie : la qualification de courtier. Il faut savoir que le rapport parlementaire sur la loi LCEN rendu en janvier 2008 n'envisage pas de remettre en cause le statut d'hébergeur, il estime juste que les hébergeurs devraient mieux appliquer la loi. Les débats vont être relancés par ces décisions dans le cadre du bilan d'étape qui est en train d'être réalisé.

                               

Par Estelle Dumout, ZDNet France

Source ZDNet

2 juillet 2008

Affaire eBay-LVMH : comment sont calculés les 38,6 millions de dommages et intérêts

Les calculs ont été réalisés par un expert mandaté par LVMH. Il a estimé le chiffre d'affaires indûment réalisé par eBay sur la vente de contrefaçons, et a ajouté des dommages pour atteinte à l’image. Le juge a suivi en grande partie ses demandes.

Le montant des dommages et intérêts infligés à eBay, 38,6 millions d'euros, dans l'affaire qui l'oppose à LVMH, est jugé sévère par beaucoup. Le tribunal de commerce de Paris a suivi quasiment à la lettre les requêtes du groupe de luxe en la matière, ce qui est rare, comme l'explique à ZDNet.fr l'avocate du cabinet Neolex Anne Rebiffé, dans une interview. « Généralement, les dommages et intérêts servent à réparer un préjudice, mais dans cette affaire, il y a un côté punitif », souligne-t-elle.

La lecture des jugements donne des éclaircissements sur la façon dont a été calculée cette somme. Pour les affaires Christian Dior Couture et Louis Vuitton Malletier, le calcul a été réalisé à partir des estimations du préjudice faites par un expert. Il a d'abord chiffré le montant des commissions perçues par eBay sur la vente des produits de ces deux marques : par exemple pour Dior, il a établi qu'entre avril et juin 2006, plus de 107 000 ventes avait été réalisées sur des produits de la marque ; le prix moyen des articles vendus oscillait entre 15,80 et 44,60 euros.

Atteintes aux investissements de LVMH

Selon l'expert, eBay a donc dégagé des recettes de 206 860 euros sur cette période de trois mois et donc, par simple extrapolation, de 827 438 euros sur un an. Ce montant a été multiplié par cinq pour prendre en compte la période de cinq ans sur laquelle porte la plainte de LVMH. Suivent ensuite divers calculs : une rapide règle de trois, car une étude menée par Christian Dior Couture montre que 90 % des produits de la marque proposés sur eBay sont des contrefaçons ; puis plusieurs ajustements, notamment pour tenir compte de la croissance du chiffre d'affaires d'eBay chaque année.

Le tout donne un résultat de 4,14 millions d'euros pour le dédommagement des commissions indûment perçues. Une somme à laquelle il faut ajouter 11 millions d'euros au titre de « réparation du préjudice d'image » infligé à Dior et 1 million d'euro au titre du préjudice moral. Pour ces deux dernières sommes, « il s'agit de compenser les atteintes aux investissements faits par LVMH pour asseoir et étendre sa marque », indique Anne Rebiffé.

Ce qui fait un total dépassant les 16 millions d'euros pour l'affaire concernant Dior Couture. Les mêmes calculs ont abouti à un montant de 19 millions pour Louis Vuitton Malletier. Pour les filiales parfums de LVMH, qui se plaignaient du parasitage de leur réseau de distribution agréé, le montant atteint 3 millions d'euros.

                               

Par Estelle Dumout, ZDNet France

Source ZDNet

1 juillet 2008

Windows 7 devra fonctionner avec des PC de 2008

« Nous ne referons pas les mêmes erreurs qu'avec Vista en terme de rupture technologique : Windows 7 devra fonctionner avec des PC commercialisés dès cette année », a affirmé lors d'une conférence Nicolas Mirail, chef produit Windows chez Microsoft France.

Windows 7, dont la sortie est bien attendue pour début 2010, devra donc tourner avec des PC de 2008. « Nous allons tenir compte de la base installée plutôt que d'anticiper l'évolution des composants comme nous l'avions fait avec Vista », a-t-il poursuivi.

En mai, Bill Gates a donné le cap du développement du prochain Windows : « Moins d'énergie nécessaire, moins de mémoire utilisée, plus d'efficacité et beaucoup plus de liens avec les téléphones mobiles ». Il doit aussi permettre « d'avoir accès, via internet, à tout ce que l'on fait. Par exemple, si l'on dispose de deux ordinateurs, faire synchroniser les fichiers automatiquement, sans avoir à envoyer ses fichiers d'une machine à l'autre constamment. » Un principe déjà à l'ébauche avec le projet Live Mesh.

Windows 7 : la priorité de Microsoft

Microsoft France précise que le développement de Windows 7 est aujourd'hui la priorité de l'éditeur, plus qu'un éventuel Service Pack 2 pour Vista, qui n'est toutefois pas exclu.

Sur le plan des caractéristiques, le nouvel OS proposera une intégration encore plus évoluée des gadgets et une interface tactile inspirée de Surface. Le noyau sera une évolution de celui de Windows Server 2008, lui-même basé sur Vista. Windows 7 sera disponible en version 32 et 64 bits.

Côté déploiement, il bénéficiera des mêmes dispositifs que Vista, avec notamment les images XML permettant d'utiliser une même image pour déployer l'OS en plusieurs langues.

                               

Par la rédaction, ZDNet France

Source ZDNet

1 juillet 2008

Windows XP : plus commercialisé, mais pas mort pour autant

L’OS de Microsoft sorti en 2001 n’est théoriquement plus au catalogue des constructeurs de PC et sa version boîte disparaît aujourd’hui des enseignes spécialisées. Mais la demande des entreprises notamment est si forte qu’il sera disponible jusqu’en 2010.

Ce lundi 30 juin signe officiellement la fin de la durée de vie de Windows XP. Sorti en  2001, le système d'exploitation n'est donc théoriquement plus au catalogue des constructeurs de PC internationaux, ni vendu en boîte dans les magasins.

Sauf qu'en raison de la demande encore forte des entreprises pour XP, de nombreux fabricants vont continuer à le commercialiser. C'est le cas de Lenovo qui va proposer l'OS de Microsoft à ses clients pros jusqu'au 30 juin 2009, sous la forme de CD pour passer de Vista vers XP (« downgrade CD ») ; même procédure pour Hewlett-Packard mais jusq'au 30 juillet 2009. Enfin, Dell envisage de le proposer jusqu'en 2010.

Quant aux petits assembleurs locaux, comme ceux que l'on trouve à Paris rue Montgallet, ils en disposeront jusqu'au 30 janvier 2009. Par ailleurs, Windows XP sera proposé jusqu'en 2010 par Microsoft pour être intégré dans les ordinateurs portables à bas coût tels que l'Eee PC d'Asus.

Dans les faits, XP est donc encore loin de disparaître du marché.

Les correctifs de sécurité jusqu'en 2014

Microsoft a, par ailleurs, repoussé la durée de son support technique, qui normalement devait prendre fin en 2006. Le support technique à destination du grand public, dit « phase principale de support » court désormais jusqu'au 14 avril 2009. Jusqu'à cette date, Microsoft publiera gratuitement toutes les mises à jour de fonctions et de sécurité sur son site.

Au-delà, Windows XP entrera en phase de support étendu, qui deviendra payant. Seuls les correctifs de failles de sécurité importantes seront encore publiés gratuitement. Quant au Service Pack, il n'y aura pas de quatrième version, nous a indiqué Microsoft France.

Le succès de XP : un camouflet pour Vista ?

Windows XP aura été le système d'exploitation de Microsoft à la durée de vie la plus longue, due à la demande du marché. Est-ce un constat d'échec pour Vista ? « Non, Vista a passé la barre des 140 millions de licences vendues dans le monde et son adoption au sein des entreprises s'accélère, surtout depuis l'arrivée du SP1 », répond Nicolas Mirail, chef produit Windows chez Microsoft France.

Il consent cependant à dire que le lancement de Vista s'est fait « dans un écosystème qui n'était pas mûr ». En clair, le marché n'était pas forcement prêt pour l'OS et... Microsoft non plus.

Mais la situation aurait aujourd'hui changé. Les PC sont suffisamment puissants pour faire tourner le système ; le SP1 aurait ainsi convaincu les derniers indécis et, une fois installé, Vista satisferait les utilisateurs. « Nous n'avons pas plus d'appels auprès de nos hotlines concernant Vista que XP », poursuit le responsable.

Au final, Vista serait parti pour être adopté par 10 % des entreprises en deux ans (fin 2008) et 50 % en cinq ans, soit le même rythme que XP, assure Microsoft.

Selon une récente étude, réalisée auprès des lecteurs de ZDNet.fr, vous êtes 20,5 % à envisager d'utiliser l'OS de Microsoft jusqu'en 2010, et 58,7 % au-delà de cette date, soit donc près de 80 % à vouloir le conserver jusqu'à l'arrivée de Windows 7.

                               

Par Christophe Guillemin, ZDNet France

Source ZDNet

29 juin 2008

Koh-Lanta Caramoan 2008

Vendredi 4 Juillet 2008 sur TF1


Koh_lanta_2008

Lieu : l'Est des Philippines.

  Coincés entre l'immensité du Pacifique nord et la jungle de la presqu'île de Caramoan,


Les 2 tribus :


  La tribu des rouges : les Tayak
 
 
  La tribu des jaunes : les Mingao

Les 16 candidats :

Régis (56 ans) : Commerçant dans l’Hérault. Le doyen de cette saison. Mélange de sagesse et d’autorité. 
 
  Valérie (41 ans) : Géomètre experte à Paris. Une main de fer dans un gant de velours. 
 
  Jean-Bernard (40 ans) : Agent d’assurance à Marseille. Une âme de Saint-Bernard. 
 
  Carole (40 ans : Créatrice de bijoux. S’occupe de ses 6 filles en Loire-Atlantique. 
 
  Christophe (39 ans) : Patron de pizzeria. Le Ch’ti qui fait rire tout le monde. Bon camarade. Déjà un de nos chouchous. 
 
  Hakim (36 ans) : Eboueur en Loire-Atlantique. Sportif et caractériel. Tente d’arrêter de fumer à Koh Lanta. A priori spécialiste du pétage de câble. 
 
  Morgane (33 ans : Coiffeuse dans le Finistère. D’apparence fragile. Venue à Koh Lanta pour son fils adoptif (ce n’est pas la seule). 
 
  Bertrand (32 ans) : Pilote d’hélicoptère dans l’armée, vivant dans les Pyrénées-Orientales. Fait naturellement parti des favoris. 
 
  Frédéric (31 ans) : Charpentier dans l’Isère. Discret. 
 
  Nathalie (29 ans) : Prof de maths en Seine-Saint-Denis. Autoritaire et volontaire. “Ce n’est pas parce que l’on a des formes, que l’on a que des formes” ; comprendre qu’on peut être belle et intelligente. 
 
  Christelle (28 ans) : Fonctionnaire de police en Gironde. Pas du genre à plaisanter. 
 
  Christopher (25 ans) : Gérant de société dans le Val de Marne. Le jeune homme est un leader naturel. Le gendre idéal. Favori pour la victoire dans Koh Lanta. 
 
  Céga (23 ans) : Magazinier en Seine-Saint-Denis. Sportif, motivé, impulsif. 
 
  Irya (23 ans) : Mannequin habitant dans le Val de Marne. 
 
  Charlène (20 ans) : Etudiante en lettres à Strasbourg. A l’air sympa... 
 
  Jessica (20 ans) : Etudiante en communication dans l’Hérault. 
 
  (Source : programmes.tv)

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