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Jonathan et Maya

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ARROSEUR-ARROSE - En raison d'un brevet détenu par une firme canadienne, Microsoft n'aurait plus le droit de vendre son logiciel de traitement de texte sur le territoire américain...

C'est un tribunal du Texas qui a pris la décision: Microsoft a 60 jours pour stopper la commercialisation dans son état de son logiciel de traitement de texte phare, Word, sur le territoire américain. Sur son blog, la compagnie semble ne pas en revenir: «Oui, vous avez bien lu, Microsoft ne peut plus vendre Word, a décidé un juge».

Le motif? Le logiciel «viole un brevet». Pour les plus calés en informatique, il s'agit d'une interdiction de vendre «tout produit Word qui a la capacité d'ouvrir des documents .XML, .DOCX ou DOCM», selon la décision. Le propriétaire de ce brevet est l'entreprise canadienne i4i qui avait saisi la justice en en 2007. Pas de chance pour Microsoft, il a également obtenu un brevet autour de XML, mais i4i a déposé le sien en juin 94... six mois avant son concurrent.

290 millions de dollars

Lors d'une décision précédente, Microsoft avait été condamné à payer 290 millions de dollars de dommages et intérêts à i4i. La firme américaine a néanmoins déjà annoncé qu'elle fera appel... ce qui suspend l'application de la condamnation et lui laisse le temps de faire évoluer son logiciel. ComputerWorld cite un juriste qui estime «qu'il faudra du temps pour démêler tout ça» et qu'il est donc peu probable que quiconque soit affecté dans l'immédiat par la décision.

«Cela aurait pu être pire», ironise Ars Technica, relevant que la plainte initiale concernait Windows Vista et .NET en général.

Une preuve de plus de l'absurdité des brevets logiciels (qui sont bien plus limités en Europe) ou une délicieuse ironie (Microsoft étant plus souvent de l'autre côté d'une plainte)

O.R. et PB

Source 20 Minutes.fr

L'association de Panasonic et Nec débouchera sur l'arrivée de neuf nouveaux modèles de téléphones portables, lesquels reposeront tous sur un système d'exploitation Linux, vient-on d'apprendre de Reuters.

Si les deux grands que sont Google et Apple ont pris place dans l'arène et occupent des places significatives, reste que le monde du libre pourrait devenir une solution attractive pour les constructeurs, et pas simplement financièrement.

Nokia a déjà franchi le cap, en rachetant Symbian mais a perdu pas mal de son avance face à des Apple ou RIM. De même, les mobiles à base de Linux n'ont pour le moment pas vraiment eu de succès auprès du grand public.

Alors que penser de l'open source sur son téléphone ? L'avènement de LiMo, dont la fondation réunit un consortium d'entreprises qui vise à créer le premier système d’exploitation pour dispositifs mobiles véritablement ouvert, indépendant de l’équipement, basé sur Linux, pourrait également apporter un nouveau regard sur les OS libres sur mobile.

En effet, quand un Samsung ou un LG, respectivement deuxième et troisième plus importants vendeurs de mobiles dans le monde rejoignent ce regroupement, on peut se demander si l'avenir du mobile ne se jouera pas sur des plateformes libres.

Les partenariats et accords avec les opérateurs téléphoniques seront définitivement primordiaux pour en assurer la réussite, autant la qualité des outils proposés au grand public devront savoir se démarquer des solutions propriétaires connues et éprouvées...

Source PCINpact

Elise et Sabrina