Macha Béranger est morte
Macha Béranger, de son vrai nom Michèle Riond, est une animatrice de radio française, née le 22 juillet 1941 et décédée le 26 avril 2009 des suites d'un cancer à son domicile du Perray-en-Yvelines.[1]
Après avoir suivi les cours de théâtre Charles Dullin, elle a joué dans quelques films et dans des séries télévisées. Elle est surtout connue pour Allô Macha, l'émission qu'elle anima sur France Inter pendant près de 30 ans (du 5 avril 1977 au 30 juin 2006)
Il s'agissait d'une émission nocturne de « dialogue intime avec les auditeurs ». Première du genre, elle marqua la radio française et a suscité des émissions semblables sur d'autres stations. Les auditeurs, au téléphone, y confiaient leur mal de vivre, leur solitude, leurs joies ou leurs peines. Au cours de son existence, l'émission a prêté l'antenne à près de 100 000 noctambules.
En juin 2006, la direction de France Inter décida de ne pas reconduire l'émission, qu'elle avait déjà écourtée d'une heure. Frédéric Schlesinger, nouveau directeur général déclara qu'il « [fallait] changer certaines formules », même si la direction « n'[avait] rien à [lui] reprocher ». Cette annonce provoqua beaucoup d'émotion parmi les auditeurs très attachés à l'émission. Nombreux sont ceux qui, à l'antenne, insistèrent sur le soutien que leur apportait Macha et protestèrent contre la décision. Parmi eux, Alain Delon apporta son soutien à l'antenne le 5 juin 2006. Un site de soutien avec pétition fut aussi créé.
En septembre 2006, Macha arriva sur la radio MFM pour animer Bonsoir Macha, une émission quotidienne (du lundi au jeudi) du même type que son émission sur France Inter. L'émission cessa en mi-2007.
Macha Béranger anima brièvement une émission sur Paris Web TV : Le Paris Chic de Macha. Elle y faisait découvrir des lieux parisiens chics et insolites. Le site n'existe plus.
Elle tenait également une rubrique dans Ici Paris.
À partir de 2002 elle joua le rôle de Béatrice Mondino dans la série télévisée Sous le soleil.
- Macha est décédée le 26 avril, 2009.
"L'Inspecteur Derrick" est décédé à l'âge de 85 ans
L'acteur allemand Horst Tappert, qui a incarné l'inspecteur Derrick dans la série policière télévisée éponyme, est décédé à l'âge de 85 ans, a rapporté lundi le magazine Bunte, citant son épouse Ursula.
L'acteur est décédé samedi dans une clinique de Munich, dans le sud de l'Allemagne.
Il a joué l'inspecteur Derrick pendant près d'un quart de siècle. L'état de santé de Horst Tappert, qui incarnait un grand inspecteur toujours sérieux aux grosses lunettes aux verres fumés, s'était dégradé "à vue d'oeil" ces derniers jours, a indiqué Ursula Tappert à l'hebdomadaire "people".
Tappert, l'un des acteurs allemands les plus célèbres en Europe, avait fait ses adieux en 1997, après le tournage du 281e épisode de la série, diffusée entre octobre 1974 et octobre 1998.
Pour l'incarnation du personnage Stefan Derrick, toujours accompagné de son assistant Harry Klein, Horst Tappert avait obtenu divers récompenses, dont la croix du mérite en 1988.
"Inspecteur Derrick" avait connu un immense succès en Allemagne et dans le monde après des débuts un peu difficiles.
Souvent brocardée en raison de son manque d'action, la série a été diffusée dans 108 pays. De nombreuses études sociologiques ont analysé le phénomène Derrick.
La vie de Guillaume Depardieu
Guillaume Depardieu (né le 7 avril 1971 et mort le 13 octobre 2008[1]) est un acteur de cinéma français.
Il est le fils des acteurs Gérard Depardieu et Élisabeth Depardieu (ayant aujourd'hui repris son nom de jeune fille, Guignot, après son divorce d'avec l'acteur) et le frère aîné de l'actrice Julie Depardieu.
Biographie
En 1971, le 7 avril, il naît dans le 14e arrondissement de Paris. "Enfant du spectacle" des acteurs Gérard Depardieu et Élisabeth Depardieu (aujourd'hui redevenue Élisabeth Guignot) frère aîné de l'actrice Julie Depardieu et demi-frère de Roxane Depardieu.
Enfant, son père l'emmène avec lui quelquefois sur des plateaux de tournage et le fait figurer dans quelques-uns de ses films : Pas si méchant que ça de Claude Goretta en 1974, Jean de Florette de Claude Berri en 1986 et Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau en 1990.
Guillaume Depardieu hérite du charisme, de l'aura naturelle et du talent d'acteur de ses parents et se voit « promis à un avenir de comédien ».
L'enfant terrible écorché vif souffre malheureusement d'une personnalité très fragile, due à une enfance où il fut totalement renvoyé à lui-même, à un manque douloureux et profond d'affection et de reconnaissance paternelle, à des parents immatures obsédés par leurs carrières d'acteurs de cinéma qui ne s'occupent pas de lui. Il sombre dans la délinquance, la révolte, la rébellion, la provocation, le mal-être, l'alcool, la violence, les drogues (haschich et héroïne), l'auto-destruction masochiste, le vol, la survie, l'errance, la prostitution bisexuelle, les manques de repères, les gardes à vue au poste de police et est renvoyé de tous les lycées. Il lutte pour ne pas sombrer dans la folie.[non neutre]
Il crie sa douleur morale à son père dans tous les médias mais son père ne lui répond pas, l'esquive, fuit ce fils qu'il ne sait pas aimer et qu'il trouve « très difficile et incorrigible » et à qui il ne sait surtout pas parler.[non neutre]
En 1988, âgé de 17 ans, Guillaume est condamné à la prison dans le quartier des mineurs. Puis condamné à trois ans d'emprisonnement (dont il ne fait que la moitié) à Bois-d'Arcy pour toxicomanie, usage, importation et trafic d'héroïne. En 1991, alors qu'il est âgé de 20 ans, il se dit détruit, asocialisé et animalisé par ces expériences destructrices[non neutre]. Il est condamné par la suite à plusieurs reprises pour outrages, rébellions et pour diverses infractions routières.
En 1991, âgé de 20 ans, il joue son premier grand rôle dans le film biographique Tous les matins du monde d'Alain Corneau où il incarne le joueur de viole de gambe Marin Marais jeune, alors que son père joue le rôle du même personnage plus âgé. Il se reconstruit et enchaîne une trentaine de films avec un certain succès.
En 1995, une valise tombée d'un véhicule sous le tunnel de Saint-Cloud le fait chuter de moto. Il est hospitalisé à l'Hôpital Raymond-Poincaré de Garches pour une grave blessure au genou. L'opération tourne mal. Il contracte deux staphylocoques dorés dans l'os du genou : à cette période il continue d'abuser des drogues par injection multipliant les risques d'infections au sein même de l'hôpital. Il subit 17 interventions, de nombreux traitements et un an d'hospitalisation qui ne font qu'empirer douloureusement et dramatiquement sa blessure.
En 1995 il est à l'affiche du film Les Apprentis de Pierre Salvadori, pour lequel il obtient le César du meilleur espoir masculin en 1996.
En 2000, le 4 janvier, âgé de 28 ans, après avoir partagé un temps la vie de l'actrice Clotilde Courau, il épouse la comédienne Élise Ventre avec qui il a une petite fille, Louise, la même année.
En 2001, Guillaume incarne un fils rejeté qui kidnappe son père, écrivain célèbre, dans Aime ton père de Jacob Berger. Pour la première fois, Gérard Depardieu donne la réplique à son fils. Le film, basé sur la vie de l'auteur plus que celle des Depardieu, permet aux deux acteurs de se retrouver et d'exprimer certaines émotions, mais sans pour autant régler leurs différends ou les réconcilier...[non neutre]
En 2003, âgé de 32 ans, après 8 ans de souffrance intolérable que les antibiotiques et la morphine ne soulagent plus, il décide de se faire amputer le genou droit pour ne plus souffrir et de se faire poser une prothèse performante pour pouvoir marcher de nouveau.
Durant son hospitalisation, influencé par sa sœur Julie passionnée de musique classique, il écrit un opéra et des chansons pour des artistes connus.
Guillaume fonde avec succès la " fondation Guillaume Depardieu " à Bougival dans les Yvelines, où il vit près de sa mère, pour regrouper les témoignages et représenter les 800 000 cas annuels dont 10 000 cas fatals d'infection nosocomiale. Il attaque l'État et l'Hôpital Raymond-Poincaré de Garches en tant que " victime d'acharnement thérapeutique " et que victime d'infection nosocomiale en justice en France puis devant la Cour européenne pour obtenir reconnaissance, réparation et trouver des solutions.
En 2003, le 17 septembre, Guillaume Depardieu est condamné par le tribunal correctionnel de Lisieux dans le Calvados à neuf mois de prison avec sursis, 18 mois de mise à l'épreuve avec obligation de soins, 5 000 € d'amende et 3 000 € de dommages et intérêts au plaignant pour avoir tiré un coup de feu après une altercation avec un admirateur[2] en août dans une rue de Trouville-sur-Mer.
En 2004, il fait éditer un livre-entretien aux allures de psychanalyse Tout donner co-écrit avec Marc-Olivier Fogiel.
En 2006, après son divorce, il était à l'affiche du film Célibataires de Jean-Michel Verner, comédie romantique dans l'air du temps aux côtés de l'actrice Olivia Bonamy.
Guillaume Depardieu, acteur et comédien beaucoup plus apprécié par le public pour son caractère honnête et attachant, que pour ses rôles peu marquants dans l'imaginaire populaire, poursuivit une carrière relativement prometteuse tout en travaillant à dépasser ses problèmes de mal-être, d'acceptation et de contrôle de soi. Il fut condamné par le tribunal de Versailles à deux mois de prison pour conduite en état d'ivresse.
Cet article ou cette section est lié à un événement récent. Le texte peut changer fréquemment, n’est peut-être pas à jour et peut manquer de recul. |
Il meurt le lundi 13 octobre 2008 d'une pneumonie foudroyante à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches à l'âge de 37 ans.
Alors qu'il tournait en Roumanie depuis plusieurs semaines L'Enfance d'Icare d'Alex Iordachescu, l'acteur aurait attrapé une pneumonie qui l'aurait forcé à être rapatrié à l'hôpital de Garches.
C'est là qu'il s'est éteint trois jours après avoir contracté la maladie.
Fondation Guillaume Depardieu
Fondation Guillaume Depardieu - Traitement des infections nosocomiales - 3 place de la Chapelle 78380 Bougival dans les Yvelines
Filmographie
- 1986 : Jean de Florette de Claude Berri (figuration)
- 1990 : Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau (figuration)
- 1989 : Le lyonnais ( épisode : Taggers )
- 1991 : Tous les matins du monde
- 1993 : Cible émouvante
- 1994 : L'histoire du garçon qui voulait qu'on l'embrasse
- 1995 : Les Apprentis
- 1995 : Ricky
- 1996 : L'@mour est à réinventer(court-métrage : dans la décapotable)
- 1997 : Sans titre ( 9 minutes ) de Leos Carax
- 1997 : Marthe ou la promesse du jour
- 1997 : Alliance cherche doigt
- 1998 : Comme elle respire
- 1998 : Le Comte de Monte-Cristo
- 1999 : Pola X
- 1999 : Elle et lui au 14e étage
- 1999 : Le détour
- 2000 : Les marchands de sable
- 2000 : Aime ton père
- 2001 : Zaïde, un petit air de vengeance
- 2001 : Amour, prozac et autres curiosités
- 2001 : L'aquarium ( 8 minutes )
- 2001 : Comme un avion
- 2000 : Les Misérables
- 2002 : Peau d'ange
- 2002 : Napoléon
- 2002 : Le Pharmacien de garde
- 2003 : Process
- 2004 : Milady téléfilm de Josée Dayan
- 2005 : Les Rois maudits (TV) de Josée Dayan
- 2006 : Célibataires de Jean-Michel Verner
- 2006 : Peur(s) du noir ( Animation, voix de Carl )
- 2006 : Les Jours fragiles
- 2006 : J'ai tué Franck Red
- 2007 : Ne touchez pas la hache
- 2007 : La France de Serge Bozon
- 2007 : Les Yeux bandés de Thomas Lilti
- 2008 : Versailles de Pierre Schoeller
- 2008 : Stella de Sylvie Verheyde
Bibliographie
- 2004 : Tout donner - Guillaume Depardieu - Marc-Olivier Fogiel - Édition Plon
Guillaume Depardieu est mort
Guillaume Depardieu
L'acteur Guillaume Depardieu est mort. A 37 ans, le fils de Gérard
Depardieu tournait ces temps-ci en Roumanie un film intitulé «L'Enfance d'Icare» d'Alex Iordachescu. Sur place, Il a «contracté un virus qui a provoqué une pneumonie foudroyante», a précisé l'agent de son père, Artmedia. Tombé subitement malade, il a été rapatrié à l'hôpital de Garches, en France. Ironie de l'histoire: c'est contre cet hôpital que l'acteur avait porté plainte après y avoir contracté une maladie nosocomiale.
Un guerrier. Voilà comment se définissait Guillaume Depardieu. Ce n’est
donc pas un hasard s’il avait joué dans le film de Bertrand Bonnello, «De la guerre», à l'affiche en ce moment dans les salles de cinéma.
Pour Guillaume Depardieu, tout était combat. Même après un
accident de moto, très grave, en 1995, il continuait à conduire des
deux-roues et en était tombé de nouveau
en août dernier. Même amputé d’une jambe à la suite de cet accident et
doté d’une prothèse, sa démarche ne semblait rien en laisser paraître.
Même s’il en avait soupé des médecins et d’une maladie nosocomiale, il
n'avait pas coupé le cordon et créé une fondation d'aide aux victimes
des infections contractées à l’hôpital.
Une vie de gangster
Né le 7 avril 1971, aussi
sec que son père Gérard est rond, Depardieu fils avait la réputation de
mordre. Surtout ceux qui le collaient de trop près. Trafic d’héroïne,
prison, amours célèbres, condamnation pour détention d'armes, menaces
et violences avec arme sur un admirateur, en 2003: sa vie ressemble à
celle d’un gangster, sinon d’un personnage des films qu’il adore jouer.
Guillaume Depardieu a en effet traversé le cinéma en incarnant souvent
des individus à la marge: voleur, SDF rebelle, comme dans «Versailles»,
de Pierre Schoeller. «Filmer Guillaume est assez incroyable car il a
mille visages», racontait alors ce réalisateur. Tendre et dur à la fois.
Pour revoir l'épisode Guillaume Depardieu dans «Les Apprentis», qui lui valu le César du meilleur espoir en 1996, c'est ici:
Pascal Sevran
Pascal Sevran, de son vrai nom Jean-Claude Jouhaud, est un animateur, producteur de télévision, parolier et écrivain français né le 16 octobre 1945 à Paris et mort le 9 mai 2008 à Limoges. Il a animé l'émission La Chance aux chansons de 1984 à 2000 (d'abord sur TF1, puis sur France 2 à partir de 1991) et a publié quinze livres, dont son journal intime.
Biographie
Né à Paris d'un père chauffeur de taxi communiste et d'une mère couturière espagnole[1], il ne montre que très peu de goût pour les études et ne rêve que de chanson.
Au début des années 1960, il monte à Paris et fréquente avec assiduité l'émission télévisée du Petit Conservatoire de Mireille, où il apprend l'art du spectacle sous toutes ses formes. Il est alors garçon-coiffeur. L'écrivain et philosophe Emmanuel Berl le prend alors sous son égide et guide son parcours intellectuel.
Il a sorti des 45-tours (Les petits Français, disques Orlando), des albums (Succès français, 1991), écrit des livres (essentiellement chez Albin Michel), s'est produit sur scène (notamment à l'Olympia) et a été plusieurs fois décoré (Officier des Arts et des Lettres, chevalier puis officier de la Légion d'honneur, etc.). Son roman Le passé supplémentaire a obtenu en 1979 le prix Roger-Nimier, qui récompense une première œuvre. Depuis 2000, il publie tous les ans un volume de son journal intime.
Ami de la chanteuse Dalida dans les années 1970, il fait par son intermédiaire la connaissance de François Mitterrand, alors candidat à la présidence de la République, pour lequel il prendra fait et cause, défilant même à ses côtés le jour de la victoire du camp socialiste aux élections de 1981. Un peu plus tard, il sera nommé chargé de mission auprès du Ministère de la Culture et figurera dans le cercle des amis intimes du chef de l'État (accompagnant chaque année celui-ci lors de sa traditionnelle ascension de la roche de Solutré). Après la mort de François Mitterrand, ne se reconnaissant plus dans le programme de ses héritiers politiques, il affiche volontiers sa sympathie pour Nicolas Sarkozy [2], mais demeure un supporter inconditionnel de Bertrand Delanoë et de Jack Lang[réf. nécessaire].
Il est aussi l'auteur de paroles de chansons, notamment de Il venait d'avoir 18 ans, Ta femme, Ma vie je la chante, Comme disait Mistinguett pour Dalida. Il a animé pendant dix-sept ans l'émission de télévision La Chance aux chansons, sur TF1 de 1984 à 1991, puis sur France 2 jusqu’en décembre 2000, jusqu'à ce que la direction de la chaîne décide de supprimer l'émission afin d'en faire évoluer le concept. Cet arrêt a suscité de nombreuses réactions de la part des spectateurs[3]. La Chance aux chansons a été suivie jusqu'en 2007 par Chanter la vie et Entrée d'artistes. Ouvertement homosexuel, Pascal Sevran anime une émission littéraire de Pink TV, Bibliothèque Pink : on casse les prix.
Une interview dans le quotidien Var-Matin du 2 décembre 2006, au sujet de son roman Le Privilège des jonquilles avait provoqué une vive polémique. À Lionel Paoli, journaliste à Nice-matin,
qui entendait résumer un propos du livre en disant : « dans Le
Privilège des Jonquilles, vous affirmez que la bite des noirs est
responsable de la famine en Afrique », Pascal Sevran répond : « C'est
la vérité, l'Afrique crève de tous les enfants qui y naissent sans que
les parents aient les moyens de les nourrir. Je ne suis pas le seul à
le dire. [...] J'écris ce que je pense, si des gens bien au chaud dans
leur certitude ne supportent pas d'entendre ça ; oui, il faudrait
stériliser la moitié de la planète ».
Le journaliste faisait référence au passage suivant (p 214) : « Des enfants, on en ramasse à la pelle dans ce pays [le Niger]
— est-ce un pays ou un cimetière ? — où le taux de fécondité des femmes
est le plus élevé du monde, neuf enfants en moyenne par couple. Un
carnage. Les coupables sont facilement identifiables, ils signent leurs
crimes en copulant à tout va, la mort est au bout de leur bite, ils
peuvent continuer parce que ça les amuse, personne n'osera leur
reprocher cela, qui est aussi un crime contre l'humanité : faire des
enfants, le seul crime impuni. On enverra même de l'argent pour qu'ils
puissent continuer à répandre, à semer la mort ».
En réalité, une partie des critiques venant d'associations et des
médias lui attribue à tort l'énoncé du journaliste. À la suite de cet
entretien, plusieurs associations annoncent leur intention de porter
plainte contre l'animateur pour incitation à la haine raciale. Pascal Sevran explique le 6 décembre, sur Europe 1 : « J'écris et je dis ce que je veux. Me considérer comme un néo-nazi est une belle connerie. »
Le 11 décembre, France 2 réagit officiellement par l'intermédiaire de Philippe Baudillon, directeur général de France 2, qui exprime au nom de la chaîne sa « vive émotion », sa « totale désapprobation » et adresse à Pascal Sevran une « très ferme mise en garde » dans une lettre rendue publique[4].
En septembre 2007, Chanter la vie et Entrée d'artistes sont finalement arrêtées et Pascal Sevran annonce à la presse qu'il est malade et qu'il vient d'être opéré de la gorge[5].
Pascal Sevran meurt le 9 mai 2008, à l'âge de 62 ans, des suites d'un cancer du poumon[6].
Œuvres
- Dalida : la gloire et les larmes, G. Authier, Paris, 1976.
- Le Guide du socialisme, G. Authier, Paris, 1977.
- Les 180 jours de Giscard, histoire du dernier gouvernement de l'Union de la droite, 3 avril-2 octobre 1978, en collaboration avec Bernard Morlino, Paris, G. Authier, 1977.
- Le Music hall français, de Mayol à Julien Clerc, Paris, O. Orban, 1978.
- Le Passé supplémentaire : roman, O. Orban, [Paris], 1979 ; albin Michel, 2001. Prix Roger Nimier en 1979.
- Vichy-dancing : roman, Olivier Orban, Paris, 1980 ; Albin Michel, 1999.
- Un Garçon de France : roman, O. Orban, Paris, 1982 ; Albin Michel 2003.
- Le Dictionnaire de la chanson française, Carrère, Paris, 1986.
- Souvenirs particuliers, Paris, J. C. Lattès, 1990.
- Tous les bonheurs sont provisoires, A. Michel, Paris, 1995.
- Mitterrand, les autres jours, A. Michel, Paris, 1997.
- Je me souviens aussi, Paris, A. Michel, 1997.
- La Vie sans lui : journal, Albin Michel, 2000.
- Des lendemains de fêtes, A. Michel, Paris, 2001.
- On dirait qu'il va neiger, A. Michel, Paris, 2002.
- Lentement, place de l'Eglise, A. Michel, Paris, 2003.
- On s'ennuyait le dimanche, Paris, A. Michel, 2004.
- Il pleut, embrasse-moi, Paris, A. Michel, 2005.
- Le Privilège des jonquilles Paris, A. Michel, 2006.
- La Mélancolie des fanfares, Paris, A. Michel, 2007.