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26 février 2008

Quand Google, Microsoft & Co s'intéressent à nos données médicales

Société - Faudra-t-il un jour passer par Google ou Microsoft pour accéder à ses données médicales en ligne ? C’est ce qui se profile aux États-Unis, où le moteur de recherche et l’éditeur préparent des plates-formes rivales de gestion des données au niveau national.

Les poids lourds américains de l'internet et de l'informatique s'intéressent de près aux données médicales des internautes. Google a annoncé la semaine dernière un partenariat avec l'hôpital de Cleveland aux Etats-Unis, pour tester son projet de dossier médical personnalisé. Le moteur de recherche propose aux patients qui le souhaitent de transférer l'ensemble des données les concernant sur ses serveurs, de façon à y accéder depuis le web en se connectant à leur compte Google.

L'hôpital dispose déjà d'un système de stockage des données, baptisé MyChart, dans lequel il conserve trace de l'historique médical d'environ 100 000 de ses patients. Cela va des ordonnances prescrites aux précédentes interventions, en passant par les traitements ou allergies. Avec leur accord, ce sont ces données qui seront récupérées et mises à disposition par Google.

Les protecteurs de la vie privée sur la défensive

« Nous pensons que les patients doivent être capable d'accéder facilement à leurs informations médicales et de les gérer », explique Marissa Mayer, vice-présidente de Google. L'opération avec l'hôpital de Cleveland est un premier test pour le moteur de recherche. Il ambitionne à terme de créer un système d'enregistrement et d'accès des données fonctionnant au niveau fédéral, et interopérable entre tous les acteurs du secteur de la santé. L'objectif est aussi que les utilisateurs puissent y accéder par un simple identifiant et mot de passe, à partir d'un accès internet.

Mais sans surprise, ces projets reçoivent un accueil glacial de la part des organisations américaines de protection de la vie privée. Le World Privacy Forum prévient déjà des problèmes de sécurisation que de tels systèmes, gérés par des sociétés privées, peuvent occasionner surtout en cas d'usurpation d'identité en ligne. L'organisme s'inquiète aussi d'une éventuelle utilisation commerciale de ce genre de données, d'autant plus avec un acteur comme Google qui détient déjà de nombreuses autres informations sur ses utilisateurs.

Microsoft se positionne avec son HealthVault

Les organisations américaines vont de toute façon avoir fort à faire, car Google n'est pas le seul sur les rangs. L'ancien fondateur d'AOL, Steve Case, a créé une nouvelle société dédiée, baptisée Revolution Health, et le groupe InterActiveCorp a investi dans plusieurs start-up dédiées à la gestion des données médicales.

Mais surtout, Microsoft s'apprête lui aussi à investir le secteur : en octobre 2007, la firme de Redmond a ouvert son service HealthVault, en version bêta, censé permettre à l'internaute de gérer son carnet de santé en ligne. Pour améliorer son service, elle fait désormais appel aux développeurs tiers, en allouant une enveloppe de trois millions d'euros au développement d'un écosystème d'applications autour de HealthVault. Le groupe demande en particulier des applications sociales pour aider à décrypter les diagnostics ou encore pour gérer des thèmes particuliers, tels que la santé des femmes.

                               

Par Estelle Dumout, ZDNet France

Source ZDNet

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23 février 2008

Google veut Photoshop sur Linux et engage CodeWeavers

oogle s’intéresse de près au fonctionnement de certaines applications très utilisées sur environnement Linux. À tel point que la société a décidé d’engager l’un des développeurs de Wine, implémentation libre de certaines interfaces de programmation de Windows pour faire fonctionner sous Linux des logiciels qui d’ordinaire ne fonctionneraient que sur le système de Microsoft.

photoshop cs3

Dan Kegel, désormais employé de Google, est donc accompagné d’une équipe et a en charge de pouvoir faire fonctionner iTunes sous Linux. Il ne s’agit que d’un défi parmi d’autres, car la société a officiellement engagé CodeWeavers, la société éditrice de Wine, pour faire fonctionner Photoshop CS et CS3 sur le système d’exploitation libre.

Ce lien rapproché entre Google et CodeWeavers n’a rien d’étonnant puisque Wine est déjà utilisé pour faire fonctionner la version Linux de Picasa. Mais pourquoi Photoshop ? Parce qu’une étude réalisée par Novell a révélé que c’était de loin l’application que les utilisateurs de Linux réclamaient le plus.

Source

22 février 2008

Google condamné pour la diffusion du « monde selon Bush »

Google France et sa maison mère américaine ont été condamnés mercredi 20 février pour contrefaçon par le tribunal de commerce de Paris. Les deux sociétés sont accusées d'avoir diffusé sans autorisation le documentaire « Le monde selon Bush », sur le service Google Vidéo. Et la note est salée : elles devront verser 150 000 euros de dommages et intérêts au producteur du documentaire, Flach Film et à son distributeur, Les Editions Montparnasse.

Selon nos confrères du Journal du Net, le tribunal a confirmé que Google était bien soumis au statut d'hébergeur en France, et que sa responsabilité dans la diffusion du documentaire était donc engagée. Le moteur de recherche doit supprimer toute copie résiduelle de l'ensemble de ses sites, sous peine de se voir infliger 15 000 euros par infraction constatée.

La plainte concernait également Dailymotion au début de la procédure, en 2006. Cette dernière a toutefois été abandonnée en cours de route, le site français ayant accepté de retirer le documentaire de ses pages. Il vient d'ailleurs d'annoncer un partenariat avec Flach Film, qui accepte de lui fournir le catalogue d'empreintes numériques de ses films, pour aider la plate-forme à filtrer les contenus illicites.

                               

Par La rédaction, ZDNet France

Source

22 février 2008

Google recense 3 millions de pages web infectées par des programmes malveillants

Pendant un an et demi, le moteur de recherche a inspecté son index pour évaluer le nombre de sites potentiellement dangereux, qui installent des «malware» sur les PC des internautes. Google en comptabilise 180 000 et la tendance augmente.

Google a mené une enquête approfondie dans son index pour tenter d'évaluer l'importance d'un phénomène dangereux : l'utilisation de sites web pour exploiter les vulnérabilités des navigateurs des internautes. Les escrocs intègrent un code malveillant dans leurs pages, qui va tenter de s'installer sur la machine du visiteur pour ensuite lui voler ses données personnelles, par exemple. Cette technique permet en particulier de passer outre les protections des pare-feu.

Un premier volet de cette étude (*), terminée en avril 2007, indiquait que moins de 0,4 % des requêtes réalisées dans son moteur faisaient remonter au moins un site dangereux. Cette proportion est passée à 1,3 % en janvier 2008, prévient Niels Provos, un des ingénieurs de Google sur le blog du moteur de recherche.

Selon lui, sur les milliards de pages inspectées en un an et demi, les spécialistes de Google ont trouvé trois millions d'url, correspondant à 180 000 sites internet, qui installent automatiquement des programmes malveillants lors des visites des internautes. Les pages les plus susceptibles de contenir ce type de malware sont celles qui proposent des contenus pour adultes, souligne Google.

La Chine, source principale des sites corrompus

Mais le moteur de recherche met aussi en cause la sécurisation des serveurs web, pour expliquer l'augmentation de ce phénomène. Ses ingénieurs pointent en particulier une absence de mise à jour de certains serveurs Apache ou PHP, qui deviennent ainsi vulnérables aux attaques malveillantes. « Ces résultats soulèvent de graves questions au sujet des pratiques en matière de sécurité de certains administrateurs de sites », écrivent-ils dans leur étude.

Une étude qui a montré, par ailleurs, que 67 % des serveurs compromis et 64 % des sites qui y sont rattachés sont situés en Chine.

Selon une source interrogée par ZDNet UK au sein de Google, les ingénieurs du moteur de recherche signalent tous les sites infectés qu'ils repèrent auprès de l'organisation StopBadware.org, gérée par la Harvard School Law, l'université d'Oxford, avec le soutien de Lenovo, Sun ou Google lui-même.

Dans la pratique, le moteur de recherche ne censure pas les sites infectés : ils remontent dans les pages de résultats, parmi tous les autres sites. Mais Google utilise les listes fournies par StopBadware.org pour insérer des messages de prévention lorsqu'un utilisateur tente de visiter un site dangereux. Une page spéciale s'affiche alors, lui indiquant que le site en question est probablement compromis : l'internaute peut ainsi choisir de stopper sa navigation ou bien d'aller visiter le site malgré tout.

(*) L'étude est titrée « All your iFrames point to us ». Elle est actuellement soumise aux commentaries de la communauté d'experts.

                               

Par Estelle Dumout, ZDNet France

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5 février 2008

Fusion Microsoft-Yahoo : Google s'inquiète d'éventuelles entraves à la concurrence

Le moteur de recherche n'a pas tardé à réagir à la proposition de Microsoft de racheter Yahoo pour 44,6 milliards de dollars. Une telle fusion pourrait menacer le principe d'ouverture sur lequel est basé l'internet, estime David Drummond, le directeur juridique de Google. Cette offre « hostile » soulève « des questions troublantes », écrit-il sur son blog.

« Est-ce que Microsoft voudrait essayer maintenant d'exercer la même sorte d'influence illégale et inappropriée sur l'internet que celle qu'il a eu sur les PC ? Alors que l'internet récompense l'innovation concurrentielle, Microsoft a souvent cherché à établir des monopoles propriétaires - et étendre sa domination à de nouveaux marchés adjacents », peut-on lire. « Est-ce que l'acquisition de Yahoo permettra à Microsoft, malgré son passif d'infractions judiciaires et réglementaires, d'étendre ses pratiques injustes sur les navigateurs et les systèmes d'exploitation à l'internet ? »

Selon lui, Microsoft et Yahoo disposent ensemble d'une part de marché énorme sur le secteur des e-mails et de la messagerie électronique, et opèrent deux des plus gros portails web. Le dirigeant de Google craint ainsi que Microsoft utilise sa domination sur le marché des PC pour limiter injustement l'accès aux services concurrents.

Par La rédaction, ZDNet France

Source ZDNet

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5 février 2008

Google semble prêt à aider Yahoo pour contrer Microsoft

Yahoo s’est contenté d’un communiqué lapidaire pour expliquer qu’il examinait l’offre de Microsoft, ainsi que toute autre possibilité. Selon le Wall Street Journal, l’une d’entre elles serait une alliance publicitaire avec Google.

Première réaction officielle prudente de Yahoo à l'annonce de l'OPA de Microsoft à son encontre : « Il va falloir du temps pour évaluer complètement cette proposition dans le contexte des projets stratégiques de Yahoo », affirme le portail sur son site.

La société entend étudier toutes les « alternatives stratégiques », y compris celle de rester indépendante ; ce processus pourra prendre « assez longtemps », peut-on lire. Pour l'instant, ses dirigeants refusent de commenter l'impact qu'aurait une telle fusion pour ses utilisateurs, ses annonceurs ou ses éditeurs partenaires.

Dans l'attente, la spéculation continue pour savoir qui serait en mesure de rivaliser avec l'offre de Microsoft. TechCrunch fait état de rumeurs selon lesquelles News Corp pourrait essayer de monter un groupe d'investisseurs pour faire une offre concurrente. Le géant des médias aurait considéré, il y a quelques temps, la possibilité de fusionner son réseau social MySpace avec Yahoo.

Un retour en arrière en forme de désaveu stratégique ?

Parallèlement, le Wall Street Journal croit savoir qu'une alliance stratégique entre Yahoo et Google pourrait être envisagée par le portail comme moyen de défense. Selon le quotidien, le P-DG de Google Eric Schimdt aurait appelé son homologue chez Yahoo Jerry Yang pour lui proposer son aide. Dans ce scenario, le moteur de recherche pourrait mettre de l'argent sur la table ou bien garantir une source de revenus au portail, via un pacte par lequel Yahoo utiliserait les services de recherche et de publicité de Google.

Yahoo aurait déjà négocié, au cours des dernières semaines, pour confier la gestion de ses liens sponsorisés en Europe à Google, selon des sources proches du dossier interrogées par le quotidien financier. Le WSJ affirme que les investisseurs demandent à Yahoo d'abandonner son propre système de liens sponsorisés depuis l'année dernière, pour utiliser celui de Google. Toujours selon la même source, les discussions entre les deux groupes devraient donc se poursuivre, même s'ils sont en désaccord sur le partage des revenus.

Mais cette option sonnerait comme un désaveu cinglant de la stratégie poursuivie par le groupe depuis quatre ans. Si à  l'origine, Yahoo utilisait bien la technologie de recherche de Google, il avait décidé en 2004 de déployer son propre service. Et l'année dernière, il avait lancé sa plate-forme publicitaire Panama, fruit de longs mois de développement, pour tenter de rivaliser avec le service Adwords de Google.

De plus, il y a fort à parier qu'une telle implication de Google vis-à-vis d'un rival important sera considérée avec beaucoup d'attention par les régulateurs de la concurrence, aux États-Unis comme en Europe.

Par Estelle Dumout, ZDNet France

Source ZDNet

24 janvier 2008

Google et Publicis main dans la main dans la pub en ligne

Google et Publicis, quatrième groupe de publicité au monde, ont décidé de coopérer sur le marché du marketing en ligne. Ce partenariat a été annoncé le 22 janvier lors d'une rencontre avec la presse, à Paris. Pour l'occasion, le patron de Google Eric Schmidt, s'était déplacé pour rencontrer Maurice Lévy, le président de Publicis.

Très peu de détails ont été dévoilés sur la nature de cette coopération. Selon Reuters, les deux partenaires se sont contenté d'indiquer que Google apportera son savoir-faire technologique - comprendre ses solutions d'enchères sur mots-clés -, tandis que Publicis fournira « son expertise en matière d'analyse et de media planning ».                            

Selon le site Cercle Finances, qui cite des sources proches du dossier, le moteur de recherche va détacher une équipe qui sera chargé exclusivement de travailler avec Publicis. Eric Schmidt a révélé qu'environ 80 % des revenus de Google en Europe proviennent de l'achat de mots clé par des groupes de publicité, indique les Echos.

Les deux sociétés travaillent sur ce dossier depuis plus d'un an. L'objectif est de « développer les activités de ses clients grâce à une meilleure utilisation d'internet, en envoyant le bon message au bon moment », a expliqué Maurice Lévy, selon Reuters.

 

Par La rédaction, ZDNet France

Source zdnet

10 janvier 2008

Les banques virtuelles interdites de séjour dans Second Life

Linden Lab, l’éditeur du monde 3D, y interdit les activités bancaires suite à de nombreuses plaintes de résidents trompés par les promesses de banquiers peu scrupuleux. Exception faite pour les établissements accrédités par le gouvernement américain.       

Les dirigeants de Second life ont décidé d'exclure les banques virtuelles du monde 3D qu'ils ont créé. « À partir du 22 janvier 2008, il sera interdit d'offrir des intérêts ou n'importe quel retour sur investissement (que ce soit en monnaie virtuelle ou dans toute autre devise), à partir d'un objet tel qu'un distributeur, sans fournir la preuve d'une accréditation officielle auprès du gouvernement [américain] ou bien [de l'appartenance] à la charte d'une institution financière », explique Linden Lab, l'éditeur de la plate-forme.

La société affirme être obligée de mettre en place cette mesure à cause de nombreuses plaintes qu'elle a reçues de la part de résidents, qui se sont fait escroquer par les promesses de ces banques virtuelles. Certaines d'entre elles garantissaient des retours sur investissements faramineux, pouvant aller jusqu'à 60 % par an.         

L'un de ces établissements virtuels, Ginko Financial a d'ailleurs été  forcé de fermer ses portes au cours de l'été 2007, incapable de tenir ses promesses.

Rétablir la confiance

La décision de Linden Lab vise donc à rétablir des règles et de la confiance dans le fonctionnement de son économie virtuelle, au sein de laquelle s'échange de nombreux biens, et qui dispose même de plusieurs places de marché spéculatives. Une économie qui fait circuler près de 1,3 million de dollars chaque jour sur la plate-forme.

Linden Lab demande aux gestionnaires des banques virtuelles de prévenir leurs clients et de leur permettre de retirer leur capital. Après le 22 janvier, les dirigeants assurent qu'ils sanctionneront les contrevenants, en suspendant, voire en supprimant définitivement leur compte et en récupérant leur achat de terrain.

En août 2007, l'éditeur de la plate-forme avait déjà pris la décision d'exclure les casinos et les sites de jeux d'argent qui proliféraient dans Second Life. Il se mettait ainsi en conformité avec la législation américaine, qui interdit les sites de paris en ligne.

Source zdnet

                               

21 novembre 2007

Google prêt à investir dans le futur réseau haut débit mobile ?

Le moteur de recherche va devoir abattre ses cartes dans le secteur de la téléphonie mobile : il a jusqu'au début de décembre pour dire s'il participe ou non au processus d'enchères pour l'attribution de fréquences hertziennes dans la bande des 700 mégahertz, aux États-Unis. Un processus qui devrait permettre aux bénéficiaires de créer un nouveau réseau haut débit mobile, à partir de 2009.

Selon les informations du Wall Street Journal, Google a déjà arrêté sa décision : il travaillerait actuellement sur un plan de financement car l'enchère minimale pour obtenir des fréquences se monte à 4,6 milliards de dollars.         

La société ne cache guère ses ambitions dans la téléphonie ; elle a levé le voile il y a deux semaines, sur Android, sa plate-forme mobile open source sur laquelle travaillent 33 partenaires, dont des fabricants, des équipementiers et des opérateurs télécoms. Une technologie qui pourrait permettre à Google de se retrouver dans de nombreux téléphones sur le marché, via ses services publicitaires.

Source zdnet

28 septembre 2007

Les utilisateurs de Gmail et de Picasa menacés de vol de données

En quelques jours, plus d'une dizaine de failles ont été découvertes dans les services en ligne de Google. Des pirates pourraient s'en servir pour dérober les données des utilisateurs.
 


 

Série noire pour Google. En l'espace de quelques semaines, le moteur de recherche a été épinglé une dizaine de fois pour des failles découvertes dans plusieurs de ses services en ligne, sa messagerie Gmail et Picasa. Ces vulnérabilités sont loin d'être anodines pour les utilisateurs, puisqu'elles pourraient conduire au vol de leurs données personnelles : courriers électroniques, pièces jointes, carnet d'adresses, clichés privés, etc.

Elles ont été mises à jour par des amateurs avertis, passionnés de micro ou informaticiens. Ils les ont rendues publiques après en avoir informé Google, qui assure travailler à colmater ces failles. En attendant, les internautes sont à la merci des pirates ou même de bidouilleurs mal intentionnés. Il leur est conseillé d'utiliser les outils Google avec des pincettes, en limitant la mise en ligne de données sensibles.

Des animations flash piégées

La plus récente de ces vulnérabilités a été révélée le 26 septembre par Billy (BK) Rios. Cet informaticien a montré qu'il était possible d'utiliser un simple objet flash (bannière publicitaire, animation, vidéo...) pour intercepter la totalité des données stockées par un utilisateur sur Gmail (courriels, signets, carnet d'adresses...). Il propose même une démonstration de la manoeuvre sur son blog.

Une autre faille a été découverte le 24 septembre par Petko D.Petkov. Ce chercheur en sécurité informatique, à qui l'on doit déjà des découvertes de vulnérabilités dans QuickTime ou encore dans le format PDF, a révélé que les utilisateurs de Gmail pouvaient être piégés s'ils cliquaient sur une adresse Internet bien particulière contenant un code pirate. Ils risquent alors le détournement de tous leurs courriers électroniques, pièces jointes comprises.

Il y a quelques jours, Billy (BK) Rios, encore lui, épinglait cette fois-ci Picasa. Selon lui, un pirate peut utiliser le logiciel de partage de photos de Google pour mettre la main sur les clichés privés d'un autre utilisateur du service. Il suffit de manipuler une adresse (URI) du type « picasa:// ». La même menace plane sur le système de vote Blogspot présent dans Gmail. En quelques clics, un pirate peut transférer l'ensemble des courriels d'une victime vers son propre compte. « Impensable, s'étonne Eric Romang, architecte réseau dans une importante société luxembourgeoise. Et pourtant Google semble être tombé dans des travers informatiques   qu'il devrait maîtriser. »

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