La Free Software Foundation dénonce les 7 crimes de Windows
Dans une campagne d’information auprès des entreprises, administrations et des particuliers, l’association de défense du logiciel libre liste les 7 péchés commis par Microsoft avec Windows.
L'association de défense du logiciel libre fondée par Richard Stallman
vient de lancer une nouvelle campagne destinée à sensibiliser les
utilisateurs aux risques des systèmes propriétaires, et en particuliers
Windows.
La FSF tourne en dérision Windows 7, le prochain système d'exploitation de Microsoft, très présent dans la presse, en intitulant sa campagne Windows 7 sins
(ou les sept péchés de Windows). Outre la création d'un site Internet
dédié, la FSF a adressé aux 500 plus grandes entreprises un courrier
pour leur décrire les menaces auxquelles elles s'exposent en optant
pour Windows.
Premier crime identifié par l'association :
l'empoisonnement de l'éducation. Selon la FSF, les enfants sont dès
leur plus jeune âge éduqués, et ce exclusivement, à utiliser Windows.
Microsoft consacrerait d'importantes sommes d'argent en lobbying et en
marketing pour s'attacher les faveurs du milieu éducatif.
Une licence qui autorise les atteintes à la vie privée
Deuxième
péché : l'invasion de la sphère privée. Avant même d'utiliser Windows,
l'utilisateur doit déjà accepter les termes de la licence d'utilisation
du logiciel prévoyant la possibilité pour l'éditeur, sans information
préalable, d'inspecter le contenu du disque dur, avec un programme
comme WGA notamment (son application antipiratage).
La Free Software Foundation reproche ensuite à la firme de Redmond son attitude monopolistique qui lui permet de préinstaller Windows sur les ordinateurs, retirant ainsi aux consommateurs le droit de choisir librement.
Autre
grief : l'utilisateur devient captif de Windows. Avec l'abandon du
support, celui-ci doit procéder à des mises à jour, qui dans certains
cas (comme ce fut le cas avec Windows Vista) oblige à acquérir un nouvel ordinateur, même si le précédent était encore parfaitement opérationnel.
Le nombre d'applications exécutables bridé sur Windows 7 pour netbook
Enfin, la FSF milite contre Windows en raison des pratiques hostiles de Microsoft à l'encontre de la standardisation, notamment des formats de documents, de l'engagement de l'éditeur aux côtés des majors en faveur de DRM (bridant ainsi l'utilisation de Windows dans certains cas), et pour les risques de sécurité encourus par l'utilisateur.
Et
ce n'est pas Windows 7 qui changera la donne selon l'association. Même
si elle reconnaît que le nouvel OS ne devrait pas requérir autant de
ressources matérielles, les critiques demeurent. Avec l'édition netbook
de Windows 7,
Microsoft entendrait par exemple dicter aux utilisateurs les logiciels
qu'ils pourront utiliser sur le système et leur nombre en exécution
simultanée.